Affaire de Tariq Ramadan.. De nouvelles investigations discréditent ses accusatrices

Courrier arabe

De nouvelles investigations menées par la police de Paris dévoilent les versions mensongères des accusations de viols contre l’islamologue Tariq Ramadan.

La révélation de faux témoignages des plaignantes changerait radicalement le cours de cette affaire qui a tant suscité l’intérêt de l’opinion publique à Paris ainsi qu’à l’extérieur de la ville.

Il s’agit de trois femmes qui ont déposé plaintes pour viols remontant à 2009 et 2012, dont une femme handicapée surnommée « Christelle » et une militante féministe « Henda Ayari ». Ce qui a été intégralement nié par Ramadan.

Selon le magazine français « L’Express », les juges d’instruction ont convoqué l’avocat de la première plaignante « Henda Ayari » pour noter ses propos après que la police eut écouté un appel téléphonique entre cette dernière et Ramadan, dont son téléphone a été surveillé.

Dans le sillage des révélations sur les faits, les trois femmes qui ont porté plaintes contre Ramadan ont été écoutées en août et en septembre de l’année dernière .

« Du 16 août au 30 septembre 2018 , les communications (vocales, SMS, fax et visiophonie) de « Henda Ayari » , « Christelle » et « Monia Rabbouj » ont été interceptées par les policiers de la brigade criminelle de Paris. Une mesure qui n’est pas « inédite » mais demeure « inhabituelle », souligne l’Express.

En septembre 2018, l’avocat de Henda Ayari, Jonas Haddad, a eu la mauvaise surprise de constater qu’une conversation de deux minutes avec sa cliente a été écoutée par les enquêteurs, en réclamant que « quand on commence à espionner les conversations téléphoniques entre l’avocat et le client, les droits de la défense sont en danger ».

« Tariq Ramadan est mis en examen en France après être sorti de prison sous conditions en novembre dernier », déclare son avocat à France Presse, où la cour d’appel de Paris l’a mis en liberté en payant une amende de 300 mille euros et l’a obligé de présenter son passeport chaque semaine.

Dans le même contexte, un rapport diffusé signalant que « les deux plaignantes Henda Ayari et Christelle ont été consentantes à travers des SMS, photos et vidéos traités par le pénaliste de la cour  » , décrédibilisant ainsi leurs accusations .

Outre de ces éléments, la version des faits de Christelle semble ne pas être conforme au contenu des SMS.
Quant à Henda, les enquêteurs ont découvert qu’elle était responsable de plusieurs harcèlements d’hommes depuis qu’elle exerce son métier de militante des droits de femmes.

Ainsi, les enquêteurs de police criminelle ont déduit que « seule la version de Tariq Ramadan qui soit acceptable et plausible ».

Notant que les juges devront rendre leur décisions dans deux semaines et dire qu’ils maintiennent ou non les deux mises en examen pour viols.

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