L’affaire «Émirats 94»: des proclamations de libération des détenus d’opinion aux Émirats arabes unis

Courrier arabe

Le Centre émirati des droits de l’homme a noté que le mois de juillet commémore, chaque année, les activistes, les avocats, les académiciens et les personnalités nationales détenus pour avoir espéré des réformes, du changement et un pays libre.

Dans un communiqué, à l’occasion du 6ème anniversaire du procès «arbitraire» de l’affaire connue médiatiquement sous le nom «Émirats 94», le Centre a encore proclamé la libération des détenus d’opinion, et de toutes personnes arrêtées en demandant la liberté d’expression.

Il signala que des activistes ont été arrêtés et accusés de «menace à la sécurité nationale et tentative de coup d’état», après avoir proclamé des élections afin de choisir les membres du Conseil national (le Parlement).

Le communiqué affirma que les détenus étaient de hautes personnalités, demandant aux autorités de faire tomber les accusations qu’on leur avait attribué, de les libérer immédiatement et d’ouvrir une enquête concernant la maltraitance des détenus, appelant à mettre fin aux violations et aux harcèlements pratiqués à l’encontre des détenus, y compris le retrait de la nationalité, le refus de renouveler la carte de résidence et la privation des droits fondamentaux.

Au final, le Centre des droits de l’homme a demandé aux responsables de permettre aux fondations et aux organisations humanitaires de se rendre aux Émirats arabes unis (EAU) et de rencontrer les détenus et les activistes afin d’enquêter sur les terribles conditions de détentions au pays.

Dans le même contexte, il convient de noter que les EAU sont depuis quelques mois la cible des ONG qui s’inquiètent des conditions auxquelles sont confrontés les prisonniers et les détenus politiques, et de peur que la situation ne soit si pire qu’en Arabie saoudite, ils demandent une intervention immédiate de la communauté internationale, mais celle-ci peine toujours à aborder une position claire à l’encontre de Mohamed Ben Zayed et de ses pratiques.

Quitter la version mobile