«Al-Jazeera, le bras médiatique du Hamas est l’ennemi d’Israël», déclare un universitaire israélien  

Courrier arabe

Un universitaire israélien a signalé que «la chaîne d’al-Jazeera était un ennemi redoutable, qui avait œuvré au soutien du Hamas lors de la dernière offensive lancée contre la bande de Gaza», appelant «Israël à fermer les bureaux de la chaîne qui se trouvent sur ses terres».

 

L’universitaire israélien de la culture arabe et le professeur à l’Université Bar-Ilan, Mordechai Kedar, a indiqué lors d’un article publié sur le site makorrishon : «Sachant que pendant des années, j’avais appelé à ce que la chaîne d’al-Jazeera soit annoncée comme étant une chaîne opposante, et à ce que ses activités soient interdites en Israël, tout comme est le cas pour les activités de la chaîne al-Manar, contrôlée par le Hezbollah, la chaîne iranienne al-Alam, et la chaîne al-Aqsa qui appartient au Hamas».

Il ajouta : «J’ai lancé cet appel car il est clair que le danger que représente al-Jazeera n’est pas moins de celui des autres chaînes».

Une interview piégée

Il a prétendu qu’al-Jazeera avait organisé avec lui une rencontre, le 14 mai.

Il indiqua : «Tout au long des 14 minutes où je parlais, la chaîne diffusait des images en direct depuis Gaza, pour empêcher Israël d’attaquer les cibles se trouvant dans les zones filmées, dans le but de protéger les activités du Hamas là-bas».

«Al-Jazeera avait nié les déclarations qui signalèrent que le Hamas lançait des missiles depuis des positions civiles, et elle savait qu’elle était suivie par les renseignements secrets israéliens, et de ce fait, les forces israéliennes ne pouvaient pas lancer des attaques en direct», avait-il ajouté.

Il estima que «la chaîne qatarie, agissant de la sorte, ne se limitait pas à transmettre ce qui se passait, mais qu’elle participait directement au combat avec le Hamas et qu’elle collaborait avec les combattants de ce dernier».

Au final, il signala qu’«Israël devait agir pour abolir le front médiatique financé par les hommes d’affaires qataris», et appela «à la fermeture de ses bureaux se trouvant sur les terres contrôlées par Israël».

Quitter la version mobile