Le gouvernement yéménite appelle les Nations unies à suivre une nouvelle approche pour parvenir à la paix

Le gouvernement yéménite a appelé, jeudi, les Nations unies à suivre une « nouvelle approche » afin de forcer le groupe Houthi à faire le choix de la paix dans le pays.

C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue entre le ministre yéménite des Affaires étrangères Ahmed Awad ben Moubarak dans la capitale saoudienne, Riyad, avec l’envoyé de l’ONU Martin Griffiths, selon l’agence de presse officielle yéménite.

Ben Moubarak a souligné l’importance de  »l’ONU et la communauté internationale qui devront adopter une nouvelle approche obligeant les milices houthies à cesser tout de suite la guerre et de faire passer le peuple yéménite avant leurs propres intérêts, ce qui permettrait de mettre fin à la tragédie humaine et à l’effusion de sang ».

De son côté, Griffiths a souligné qu’un règlement politique basé sur la négociation est capable de ramener les choses à la normale, ce qui mettrait fin à la guerre et parviendrait à une paix juste et durable pour tous les Yéménites, selon la même source.

Ben Moubarak a pour sa part réitéré, jeudi, l’attachement de son gouvernement au processus de paix, lors d’une rencontre à Riyad avec l’ambassadeur du Royaume-Uni au Yémen Michael Aron, a rapporté l’agence officielle « Saba ».

Ben Moubarak a indiqué que  »l’escalade se poursuit et la mobilisation militaire de la milice houthie dans les gouvernorats de Ma’rib (est) et Hajjah (nord), confirme son insouciance
quant à l’instauration de la paix, précisant que sa décision dépend du régime iranien et de ses projet dans la région. »

En ce qui concerne l’ambassadeur britannique, ce dernier s’est félicité de la position du gouvernement yéménite et son attachement au processus de paix, réitérant la ferme position de son pays envers le Yémen et son soutien à son unité, sa souveraineté et son intégrité territoriale.

Le Yémen est le théâtre d’une guerre qui dure depuis près de 7 ans, et qui a coûté la vie à plus de 233 000 personnes.

80 % de la population, d’environ 30 millions de personnes, dépend de l’aide pour survivre dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.

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