Algérie : 41 arrêtés lors des protestations contre la candidature de Bouteflika

La direction générale de sécurité nationale algérienne a annoncé, dans la soirée du vendredi, 41 arrestations à la suite des manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes du pays.

Ces manifestations interviennent en contestation de la candidature du président en exercice, Abdelaziz Bouteflika, pour un cinquième mandat présidentiel.

La direction de la police algérienne a indiqué dans un communiqué que ces arrestations font suite à des troubles à l’ordre public, à des actes de vandalismes et des agressions contre le pouvoir public.

Des milliers d’Algériens ont répondu vendredi aux appels à manifester relayés par les réseaux sociaux contre la candidature de Bouteflika pour la prochaine élection présidentielle.

Ces mouvements de protestation ont été marqués par leur pacifisme dans la plupart des régions du pays à l’exception de quelques affrontements.

Ces affrontements ont eu lieu entre des manifestants qui se dirigeaient vers le palais présidentiel et les forces de l’ordre.

Des témoins oculaires ont affirmé que les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène et ont procédé à plusieurs arrestations après de multiples rappels à l’ordre. Elles ont été prises à partie par des jets de projectiles avant la dispersion des manifestants.

Des activistes ont publié dans la matinée du samedi des informations relatives aux arrestations de plusieurs de leurs camarades avant le coup d’envoi des manifestations dans la capital.

La ligue algérienne de défense des droits de l’Homme a appelé les autorités à libérer immédiatement les personnes arrêtées et à respecter le droit de manifester pacifiquement.

Quitter la version mobile