Arménie : Des partis de l’opposition manifestent et demandent la démission du gouvernement

Les partis de l’opposition en Arménie ont organisé une manifestation contre le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, suite à sa signature de l’accord de l’arrêt des combats dans la province du Haut-Karabakh.

Les protestataires se sont rassemblés sur la Place de la Liberté dans la capitale Erevan, exigeant la démission du gouvernement.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Pashinyan est un traitre », « Pashinyan dégage »…

Plusieurs manifestants ont été arrêtés lors de ce rassemblement, dont des représentants des partis de l’opposition, suite à des échauffourées avec des membres des forces de l’ordre.

Les partis de l’opposition ont appelé mardi, à organiser des mouvements de protestation contre les politiques de Pashinyan, suite à sa signature de l’accord mettant fin au conflit dans le Haut-Karabakh.

Dix sept partis de l’opposition arménienne ont indiqué, dans une déclaration commune, « qu’en signant cet accord, Pashinyan a osé franchir un pas antipatriotique».

« Cet accord constitue l’une des pages les plus honteuses de l’histoire de l’Arménie », lit-on dans le texte de la déclaration.

Il est à noter que le président russe, Vladimir Poutine, avait annoncé lundi un cessez-le-feu entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie sur tous les fronts de combat du Haut-Karabakh.

Poutine avait également indiqué que Bakou et Erevan avaient convenu, en vertu de cet accord, que les forces armées des deux pays demeurent stationnées dans leurs zones de contrôle actuelles.

Pendant ce temps, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a déclaré que l’accord était une victoire pour son pays et que les batailles remportées par son armée ont forcé le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan, à accepter ledit accord.

Aliyev a souligné que l’accord prévoit que son pays reprenne le contrôle, au terme d’un délai précis, de 3 provinces occupées par l’Arménie, à savoir Kelbadjar à la date du 15 novembre, Agdam à la date du 20 du même mois et Latchin à la date du 1er décembre.

Pour sa part, Pashinyan a commenté l’accord en disant : « Je n’avais d’autre choix que de le signer. La décision que j’ai prise est basée sur une évaluation de la situation faite par des personnes qui connaissent parfaitement la réalité militaire sur le terrain ».

Quitter la version mobile