Avec Mohamed Dahlan, des Égyptiens et des Émiratis rencontrent les représentants de Haftar à Genève

Courrier arabe

Des sources égyptiennes et libyennes ont affirmé que «Mohamed Dahlan» et des responsables militaires émiratis et égyptiens se sont réunis avec les représentants libyens, envoyés par le général à la retraite «Khalifa Haftar» à Genève, discutant les futures évolutions du dossier libyen, au niveau politique et militaire.

Les sources diplomatiques ont affirmé au site informationnel, «al-Araby al-Jadeed», qu’une large réunion avait été organisée, à Genève, pour superviser la scène politique et militaire libyenne, au niveau international, «avec la participation de responsables militaires égyptiens et membres du service égyptien des renseignements généraux, des représentants militaires libyens envoyés par Haftar, ainsi que le palestinien «Mohamed Dahlan», le conseiller du prince héritier des Émirats arabes unis (EAU) et le responsable du dossier libyen à Abu Dhabi», avaient-elles noté, en résumant les points abordés comme suite ;

La piste à suivre lors des négociations du 5+5  

Elles ont indiqué que la réunion visait à définir les axes principaux qui seront abordés par les représentants de l’est libyen, durant les négociations de la Commission militaire libyenne conjointe 5+5, dans le cadre d’une initiative lancée hier à Genève sous l’égide des Nations unies.

Les stratégies militaires sur le champ de bataille

Les sources ont également noté que «les réunions avaient abordé les arrangements militaires sur terrain, dans les axes de combat autours de la capitale libyenne, Tripoli», signalant qu’après la livraison des nouvelles armes aux milices de Haftar, des modifications relatives aux positionnements, avaient été entreprises, au niveau de 3 axes.

Des plans pour assurer la défense aérienne

Les sources ont également signalé que les négociations avaient discuté les possibilités disponibles pour traiter avec le système d’armes développées fournis dernièrement au Gouvernement d’union nationale (GNA) par les Turques, affirmant que «le camp de Haftar était en état d’alerte, pour localiser le système de défense anti-aérien installé depuis un mois, et qui avait poussé Haftar à limiter ses sorties aériennes, de peur que ses drones ne soient ciblés».

«Janvier dernier, les EAU et l’Égypte avaient dû envoyer des avions développés, pour bombarder des cibles militaires aux alentours de Tripoli, vu qu’il était impossible d’envoyer des drones, à cause du nouveau système de défense anti-aérien installé par le GNA», avaient-elles ajouté.

Convaincre l’Égypte d’envoyer son armée en Libyen

Selon les sources, l’Arabie saoudite et les EAU tentent toujours de convaincre l’Égypte pour intervenir militairement en Libye afin de résoudre le conflit au plus vite possible.

«À part les énormes subventions militaires et économiques, dont les médias avaient parlé, Riyad et Abu Dhabi ont promis une partie du pétrole libyen au Caire, si elle acceptait d’envoyer son armée en Libye», avaient-elles expliqué.

Elles ont noté que cette proposition arrangeait Haftar, qui pourra enfin se placer en tête du pouvoir de son pays, étant rassuré par l’Arabie saoudite et les EAU, qu’elles ne voulaient pas du pétrole libyen, mais cherchaient à combattre le mouvement islamo-politique et la Turquie.

Rappelons dans ce contexte, que samedi dernier, Khalifa Haftar avait affirmé à «Ghassan Salamé», l’envoyé spécial des Nations unies pour la Libye, lors de leur rencontre à Benghazi, son engagement à respecter les termes de Berlin et les conditions de Genève.

Et comme preuve de sa bonne foi, il accepta que 5 de ses représentants participent à une réunion conjointe avec 5 autres représentants du GNA, à Genève.

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