Le Centre israélien des Études Stratégiques Begin-Sadat (BESA), a affirmé que l’Arabie saoudite et les Émirats arabe unis (EAU) comptaient sur Mohammed Hamdane Daklou, dit «Hamidati», le vice-président du Conseil militaire transitionnel au Soudan, pour reconstituer le scénario d’Abdel Fatah Al-Sissi en Égypte.
Le rapport a annoncé, selon des diplomates étrangers, que «des plans émiratis et saoudiens s’organisaient pour faire de Hamidati, un Sissi soudanais», signalant que l’Arabie saoudite et les EAU tentent le possible, pour conserver la structure de la dictature au Soudan, mais aussi en Libye, en Algérie et au Moyen-Orient.
Il a également exposé le fait que la bataille actuelle à Tripoli, et les protestations populaires au Soudan et en Algérie, prouvent que les peuples arabes se réveillent petit à petit, affirmant aussi que les contestants au Soudan comme en Algérie, sont conscients et refusent que le scénario égyptien ou l’expérience du Yémen, de la Syrie, et de la Libye, qui ont péri à cause des complots des pays du Golfe, se reproduisent dans leurs territoires.
Au final, le rapport souligne que le soutien financier de l’Arabie saoudite et des EAU aux militaires soudanais, a causé une fissure politique dans un pays, qui traverse déjà une période délicate.
Même si les pays du Golfe sont confiants et prêt à continuer leurs plans, le peuple soudanais s’assure près à tout faire pour conserver sa liberté, car les protestants soudanais affirment que «la révolution ne fera pas marche arrière».
Pour l’heure, à Khartoum, les Soudanais continuent leur sit-in devant le Quartier général de l’armée, là où le mouvement des protestations avait menacé précédemment de passer à la désobéissance civile si l’armée ne cédait pas le pouvoir dans les heures à venir.
