Borrell demande l’ouverture d’une enquête sur la mort d’un Palestinien, tué par l’armée israélienne

Le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a demandé, samedi, l’ouverture d’une enquête sur la mort du jeune palestinien, Ammar Mufleh, tué par l’armée israélienne, soulignant que les responsabilités doivent être déterminées dans cet incident.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, aujourd’hui, sur le site du Service européen pour l’action extérieure (SEAE, le service diplomatique de l’UE).

Le communiqué indique que « L’Union européenne est très préoccupée par l’escalade de la violence en Cisjordanie occupée ».

« Au cours des dix derniers jours seulement, 10 Palestiniens ont été abattus par les forces de sécurité israéliennes », ajoute la même source.

« L’incident tragique d’hier (vendredi) de la mort du jeune palestinien, Ammar Mufleh, tué par un membre des forces de sécurité israéliennes en est le dernier exemple ».

Selon le même communiqué, « de tels faits inacceptables doivent faire l’objet d’une enquête et les responsabilités devraient être déterminées dans cet incident. En vertu du droit international, la force létale n’est justifiée que dans des situations où il existe une menace grave et imminente pour la vie ».

Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, vendredi, la mort du jeune Ammar Mufleh, un Palestinien de 22 ans, après avoir essuyé des tirs des forces d’occupation israéliennes dans le village de Hawara, au sud de Naplouse.

Des témoins oculaires ont déclaré, ce samedi, au correspondant de l’Agence Anadolu, que des affrontements avaient éclaté à l’entrée du village d’Osrin, au sud de Naplouse, en signe de protestation contre la mort de Ammar Mufleh, abattu vendredi par l’armée israélienne.

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