Des députées tunisiennes appellent au soutien pour avoir leurs droits

Courrier arabe

Des députées tunisiennes ont signalé «avoir été victimes d’agression et avoir été privées de leurs droits, depuis le 25 juillet dernier», proclamant le soutien des mouvements féministes locaux et internationaux.

Les députées, dont la vice-présidente du chef de parlement, Samira Chaouachi fait partie, ont noté lors d’un communiqué distribué aux médias: «Depuis la date où le putsch a eu lieu, nous subissons divers types de violences».

Elles appelèrent les autorités concernées à mettre fin à la violence qu’elles subissaient, dénonçant «des transgressions de la constitution tunisienne, des chartes internationales des droits de l’homme, et des conventions internationales des droits de la femme».

«Nous subissons une violence économique, sociale et politique, et elle nous a impacté psychiquement et économiquement…. Nous avons été privées de nos droits indiqués par la constitution et par toutes les chartes internationales», avaient-elles indiqué sur le communiqué.

Parmi les violences qu’elles avaient cité ; «l’interdiction de travailler en fermant le parlement, ainsi que la suspension des revenus et des couvertures sociales».

Aussi, elles signalèrent «avoir été privées d’avoir un passeport» et parlèrent «des campagnes de diffamation, de ségrégation et de racisme, qui furent lancées contre elles, sur les réseaux sociaux».

Il est à signaler que les députés tunisiens se plaignent des conditions difficiles qu’ils traversent depuis que le parlement a été gelé par le président, le 25 juillet dernier.

Quitter la version mobile