Des responsables internationaux proclament des mesures restrictives contre le Bahreïn pour ses violations des droits de l’homme

Courrier arabe

Des militants pour les droits de l’homme et des responsables internationaux ont demandé à ce que des mesures restrictives soient entreprises à l’encontre du Bahreïn, à l’ombre des violations aux droits de l’homme commises par le régime.

Le journal al-Quds al-Arabi signala que «la Centre européen pour la démocratie et les droits de l’homme (ECDHR) a organisé une conférence, pour discuter un projet de loi, qui permettra à l’UE (Union européenne) d’appliquer des sanctions contre les criminels connus au Bahreïn, à l’exemple de la loi Magnitski».

La loi Magnitski (au nom de son créateur Sergueï Magnitski) est un texte permettant la prise de mesures restrictives à l’encontre des étrangers ayant commis de graves violations, au niveau des droits de l’homme internationalement reconnus, à l’encontre d’une personne pratiquant son droit à la liberté d’expression.

L’avocate Anahita Mardai signala, lors de la conférence, que « le fait que les responsables du gouvernement fuissent les sanctions permet à la famille royale et à son gouvernement de contrôler le peuple encore plus ».

De sa part, l’activiste bahreïnien, Hassan Mechmae a accusé le gouvernement britannique « de prendre parti avec le régime d’al-Khalifa, et de tourner le dos aux demandes qui proclament l’application des lois des droits de l’homme ».

Le journal indiqua aussi que Mark Johns, maître assistant à l’université Hamad ben Khalifa, avait signalé que «depuis 2011, la répression politique au Bahreïn a augmenté, sans jugement et sous les yeux des responsables britanniques».

«Si les sanctions sont adoptées, les correspondants au Bahreïn seront obligés de mentionner les noms de plusieurs hauts responsables, qui seront ciblés par les sanctions», avait déclaré Johns.

Dans ce contexte il est à rappeler que le Bahreïn fait face aux pressions et aux critiques que lui lancent des ONG humanitaires, au sujet de la situation dans les prisons.

Jeudi dernier, des manifestations populaires avaient été organisées au Bahreïn, pour dénoncer la tyrannie du régime, après la mort d’un prisonnier Hussein Barakat, atteint par le coronavirus malgré qu’il ait été vacciné.

Dès lors des appels ont été lancés, proclamant la libération des prisonniers d’opinion, pour les protéger de la propagation du coronavirus.

Tout ceci se présente dans un temps où des rapports affirment que les autorités au Bahreïn pratiquent de graves violations à l’encontre des droits de l’homme. Certains dénoncent des interpellations arbitraires et la soustraction d’aveux sous la torture.

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