Détroit d’Ormuz: La pression monte entre Londres et Téhéran

Le pétrolier Pacific Voyager battant pavillon britannique qui se dirigeait vers l’Arabie saoudite est sain et sauf. Information délivrée ce samedi par les autorités à Londres. Un peu plus tôt, l’Iran avait nié avoir saisi le navire. Un commandant des Gardiens de la Révolution avait menacé d’arraisonner un vaisseau du Royaume-Uni.

« Une bonne partie de l’opinion publique en Iran demande des mesures de représailles, par exemple la prise de navires britanniques dans le golfe persique ou au moins une inspection de ces bâtiments, analyse le politiste Hamid Gholamzadeh. Car la publication de photos de bottes britanniques sur le pétrolier iranien a blessé la fierté du peuple. »

Le ton est monté ces derniers jours après l’arraisonnement d’un pétrolier iranien par la marine royale britannique.

« La façon dont ils ont violé notre intégrité territoriale, la prise du pétrolier, c’est une violation du droit international et c’est de la piraterie internationale » estime Ahmad Damavandi, habitant de Téhéran. « Il ne faut pas d’autres tensions car cette région est une poudrière. Il suffit qu’une personne commette une erreur, d’un côté ou de l’autre. Cette erreur pourrait faire exploser la région » dit un autre Téhéranais.

Les tensions dans le golfe étaient déjà montée d’un cran le mois dernier après les attaques contre des pétroliers en mer d’Oman. Attaques attribuées à l’Iran par Washington.

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