Deux Palestiniens ont été retrouvés morts dans la capitale algérienne, selon l’ambassade palestinienne en Algérie.
Suleiman al-Farra et Mohamed al-Banna, originaires de la Bande de Gaza, ont été retrouvés morts à leur domicile à Alger, dimanche soir, a déclaré le porte-parole de l’ambassade, Ahmed Abu Shawish, à l’Agence Anadolu. « Il n’y avait aucun signe d’agression sur leurs corps », a-t-il confirmé.
De son côté, l’ambassadeur palestinien Luai Essa a indiqué, dans une déclaration retransmise par la télévision algérienne, que les décès étaient probablement dus à une fuite de gaz naturel. Omar al-Farra a déclaré qu’il avait perdu contact avec son frère, un étudiant en sciences politiques, il y a deux jours. « Il a été retrouvé mort avec son ami al-Banna », a-t-il dit.
Al-Farra a souligné que l’ambassade palestinienne avait dit à sa famille que les décès étaient dus à l’inhalation de gaz.
Pour sa part, Wael al-Banna cherchait depuis samedi son frère, un médecin, avant de le retrouver mort dans l’appartement d’al-Farra.
Selon le bureau du groupe palestinien Fatah en Algérie, al-Farra, 33 ans, était le chef du bureau des étudiants du mouvement en Algérie.
Les autorités algériennes n’ont fait aucun commentaire sur la mort des deux Palestiniens.
En avril dernier, un professeur palestinien a été abattu par deux hommes armés près de son domicile en Malaisie. Sa famille accuse les services de renseignement israélien, le Mossad, de l’avoir assassiné.
Fin 2015, Mohamed al-Zouari, un spécialiste tunisien des drones, membres de l’aile militaire du groupe palestinien Hamas. Son mouvement a accusé Israël de l’avoir tué.
En 1997, des agents du Mossad ont tenté vainement de tuer le chef politique de Hamas, Khaled Meshaal, en Jordanie, en lui injectant du poison.
Le Mossad aurait également été à l’origine de l’assassinat en 2010 d’un haut dirigeant de Hamas, Mahmud al-Mabhuh, dans un hôtel de Dubaï. Israël n’a jamais confirmé ni nié sa participation au meurtre de Mabhuh.
