Égypte : 2021, l’année des taxes et des impôts excessifs

Courrier arabe

En Égypte, l’an 2021 a été rythmé par les nombreuses lois imposant de nouvelles taxes et augmentant les impôts, marquant une première jamais vu dans l’histoire de l’économie du pays.

Depuis le début de 2021, le parlement égyptien a enchaîné les signatures, pour approuver les réformes des différentes lois, qui alourdissaient les taxes et les impôts.

2021 avait alors commencé avec l’application de la nouvelle loi qui imposa de nouveaux taxes aux salaires des employés, pour remplir la Caisse des victimes et des invalides de l’armée et de la police.

Ensuite, les taxes de la douane ont été augmentées de 10%. Une autre loi fut mise en application plus tard, pour imposer des taxes dans les parkings des institutions gouvernementales.

D’autres réformes furent introduites sur le droit routier et sur la loi de l’enfant, et pour la première fois, des taxes ont été imposées.

Ensuite, la loi des impôts a été modifiée, de façon à pouvoir imposer plus de taxes, et le gouvernement avait signalé que «son but était de développer les ressources financières de l’Etat».

Les taxes ont été imposées pour entrer dans les théâtres et les autres lieux de spectacle, et avant la fin de 2021, un projet de loi a été approuvé pour augmenter les taxes sur la valeur ajoutée.

Les taxes excessives ont eu des impacts sur les citoyens, dont le quotidien est devenu très difficile, à cause de la flambé des prix, des marchandises et des produits, dont certains ont augmenté jusqu’à 47%, dans un temps où le taux de chômage ne cesse d’augmenter au pays.

Pour 2022, le ministère égyptien des Finances signale «vouloir récolter 62,8 milliards de dollars d’impôts, soit 75% du PIB prévu à 83 milliards de dollars».

Il est à noter que depuis que le régime d’al-Sissi est en tête du pouvoir, les impôts se sont élevés d’un milliard de livre en 2014 à 10 fois plus en seulement 7 ans.

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