Égypte : Les ONG critiquent la nomination d’une ministre égyptienne répressive à l’ONU  

Courrier arabe

Des organisations humanitaires égyptiennes et internationales ont critiqué la nomination de l’ancienne ministre des Affaires sociales «Ghada Wali» au poste de directrice exécutive du bureau des Nations unies (ONU) pour la lutte contre le crime et la drogue.

Les organisations ont justifié leur réaction, en signalant que «Ghada Wali, à l’époque où elle était ministre en 2014, avait toujours entravé l’activité des organisations humanitaires, et les avait menacé de poursuites et de sanctions».

À son tour, Amnesty international a déclaré: «La nomination de l’Égypte pour participer à la direction de l’exposition internationale de la lutte contre le terrorisme -alors qu’il affiche un lourd registre de violation contre les droits de l’homme- lui servira de justification pour rayer les lois qui protègent les droits de l’homme des stratégies onusiennes de la luttes contre le terrorisme».

Selon ces déclarations, le conseiller juridique d’Amnesty «Simon Kraouth» expliqua qu’une telle procédure aura de terribles impactes sur les droits de l’homme, et signala que l’Égypte avait, à plusieurs reprises, tenter d’affaiblir les lois qui protègent les droits de l’homme au niveau de l’ONU.

De même, «Simon Kraouth» nota que l’Égypte exploitait les autorités de la lutte contre le terrorisme pour maintenir la détention arbitraire de milliers de détenus politiques, et de les torturer et les tyranniser.

Sur ce, il importe de noter qu’en Égypte, le régime du président «Abdel Fatah al-Sissi», qui ne tolère aucune opposition, justifie sa répression par les menace terroristes, toujours actives dans la région, à cause des tensions à Sinaï et sur les frontières avec la Libye.

Les campagnes d’interpellations sont ainsi lancées contre les islamistes, les militants des droits de l’homme, les libéraux, les activistes, et même contre les journalistes.

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