En France, le mois de mai le plus chaud et sec jamais enregistré

La France a connu son mois de mai le plus chaud et sec jamais enregistré, avec, en moyenne, un déficit de précipitations de 65 % et une température de 17,8 °C (un degré de plus que le précédent record de mai 2011), a indiqué, vendredi 3 juin, Météo-France.

La sécheresse des sols correspond à celle habituellement relevée à la mi-juillet, a indiqué Jean-Michel Soubeyroux, directeur adjoint de la climatologie à Météo-France, lors d’un point de presse.

« La sécheresse précoce des sols superficiels s’est fortement aggravée au cours du mois » a-t-il précisé. « Quasiment l’ensemble du territoire est touché par une sécheresse des sols de niveau au moins décennal pour la saison, c’est-à-dire que l’on rencontre une année sur dix », a ajouté Soubeyroux.

S’agissant du printemps 2022 (mars-avril-mai), celui-ci a enregistré un déficit de précipitations de 45 % par rapport à la moyenne, le classant au troisième rang des printemps les plus secs, après les printemps 2011 et 1976. Il s’est également classé troisième printemps le plus chaud depuis le début du XXe siècle.

L’institution météorologique française prévoit un été chaud et sec, a prévenu le climatologue, précisant que « la situation est inquiétante et suivie de près », alors que les agriculteurs français craignent déjà pour leurs récoltes.

Un scénario de fortes chaleurs est « très probable » sur la moitié sud du pays et « probable » sur la moitié nord, alors qu’un scénario sec est également « probable » sur la moitié sud, a indiqué Météo-France.

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