Biden pourrait se rendre en Arabie saoudite

Le président américain, Joe Biden, a annoncé ce vendredi qu’il pourrait se rendre en Arabie saoudite « dans le cadre de sa prochaine tournée au Moyen-Orient ».

« Il est possible que je me rende dans des pays du Moyen-Orient, et l’Arabie saoudite en fera peut-être partie », a-t-il déclaré dans un discours vidéo.

Le locataire de la Maison Blanche a souligné qu’il n’avait pas changé d’avis sur la question des droits de l’homme en Arabie saoudite avant d’ajouter : « Ma fonction de président des États-Unis m’oblige à agir pour la paix au Moyen-Orient ».

Ces déclarations ont été faites suite à des rapports médiatiques révélant que Biden devrait se rendra en Arabie saoudite au cours du mois de juin, omettant ainsi des positions et déclarations antérieures où il avait dit qu’il ferait du royaume saoudien un Etat « paria » sur fond des questions des droits humains dans le pays.

Les organisations internationales de défense des droits de l’homme critiquent l’Arabie saoudite. Riyad refuse, pour sa part, toute atteinte à l’indépendance de son pouvoir judiciaire, soulignant son adhésion à l’application de la loi et son soutien aux droits de l’homme, et considérant les accusations à son encontre comme de simples « mensonges ».

Le journal américain New York Times a rapporté, dans la journée du jeudi, les déclarations d’officiels sous couvert d’anonymat, que Biden a décidé de se rendre à Riyad « dans le cadre d’un voyage pré-programmé en Europe et en Israël ».

Les mêmes sources ont expliqué que lors de sa visite à Riyad, Biden rencontrera le prince héritier Mohammed ben Salmane, ainsi que des dirigeants d’autres pays arabes comme l’Égypte, la Jordanie, l’Irak et les Émirats arabes unis.

Au cours des derniers mois, l’administration Biden a intensifié sa coopération avec Riyad sur une série de questions, et plus particulièrement sur celle de la fin de la guerre, qui perdure depuis huit ans, menée par l’Arabie saoudite au Yémen.

Ces développements surviennent à un moment où le président américain a salué le rôle de l’Arabie saoudite, d’Oman, de l’Égypte et de la Jordanie dans la « facilitation de concrétisation de la trêve » en vigueur actuellement au Yémen.

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