Foreign Policy: Comment la structure militaire soudanaise a avorté la révolution populaire?

Courrier arabe

Selon le journal américain «Foreign Policy», la structure militaire soudanaise aurait avorté la révolution populaire, et l’accord qui avait été conclu entre les chefs du mouvement populaire, et le Conseil militaire transitionnel (CMT), répond pas aux attentes des Soudanais.

Le journal a publié un article du célèbre écrivain, «Justine Lynch», où il signale que «plusieurs chefs du mouvement populaire savaient que leur révolution a été avortée, le jour où les militaires avaient annoncé la destitution de l’ancien président Omar el-Béchir, sous la pression des contestations».

Justine Lynch expliqua qu’au moment où les Soudanais célébraient la chute du président, les militaires tissaient des plans pour renforcer leur prise de pouvoir, notant que leur stratégie se basait sur les massacres, et la tyrannie.

La guerre du trône

Lynch nota dans l’article que plusieurs chefs militaires rêvaient de prendre la place d’el-Béchir, et qu’ils avaient exploité lé révolution, pour aboutir à leurs fins.

Il indiqua à ce sujet, que l’ancien chef des renseignements secrets «Salah Goch» avait confié à l’un des dirigeants de l’opposition qu’il voulait prendre la place du président destitué  Omar el-Béchir.

L’auteur ajouta que «Goch s’était entretenu avec les hauts responsables du mouvement populaire, détenus en décembre lorsque les protestations avaient commencé», signalant que plusieurs d’entre eux affirmaient qu’il se présentait comme étant le successeur d’el-Béchir.

Au final, il nota que «l’accord signé entre les chefs du mouvement populaire et le CMT, ne répond pas aux attentes du peuple, et ne favorise pas la démocratie au pays», affirmant que «le véritable homme au pouvoir est Mohamed Hamdane Dagalo, alias «Hemiti»», le chef des Forces de soutien rapide (RSF) accusé de plusieurs crimes contre l’humanité, «qui avait promis de respecter la loi, en tenant l’annonce constitutionnelle à l’envers».

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