Foreign Policy: «Ne croyez pas le bruit, la Russie perd ses forces au Moyen-Orient et dans le monde»

Courrier arabe

Le magazine américain «Foreign Policy» signala que l’image donnée par la Russie, comme force cherchant à s’imposer dans la scène politique, en se construisant une étendue internationale et stratégique, était trompeuse, et nota que la réalité objective était bien différente.

C’est un article, rédigé par «Rajan Menon», qui expliqua les faits «exagérés» par plusieurs analystes et politiciens occidentaux et russes, et dériva la situation en toute objectivité.

Des contradictions qui font la différence   

Pour commencer, l’auteur signala que le PIB (produit intérieur brut) russe était à peine supérieur à celui de l’Espagne, dont le nombre d’habitants est 3 fois moins que celui de la Russie.

Il indiqua également, que le budget militaire russe était 10 fois moins que celui des Américains, et affirma qu’il ne dépassait pas le cinquième du budget chinois, et qu’il était largement inférieur à celui du Japon.

Des révélations infondées et irréelles

«Rajan Menon» se tourna par la suite, vers les victoires de la politique étrangère russe, et nota: «Ce qui fut révélé comme étant le succès du président «Vladimir Poutine» en Syrie, en 2015, face au président américain «Barack Obama», résultait, en réalité, d’un partenariat stratégique entre «Moscow» et «Damas»».

Il expliqua que le partenariat, avait commencé en 1956, avec le lancement des ventes d’armes soviétiques, et l’entraînement des pilotes syriens en Tchécoslovaquie, alliée au URSS et à la Pologne.

Et souligna qu’«à l’ombre de «la crise du canal de Suez», lors de laquelle les forces syriennes devaient affronter Israël et la Turquie, les relations avaient évaluées, entre «Moscow» et «Damas», au point que l’URSS était devenue son fournisseur principal d’armes et de moyens économiques pendant la guerre froide».

Une vieille collaboration stratégique

L’auteur continua en signalant qu’en 1971, des navires de guerre et des sous-marins soviétiques commencèrent à se présenter au port syrien de «Tartous», et indiqua qu’en 1980, les deux pays avaient signé une convention de collaboration stratégique.

Suite à cela, il estima que la présence russe en Syrie «représentait en plus d’une protection d’un investissement stratégique durable, une action menée contre les États-Unis», et interpella le fait que la chute de «Bachar al-Assad» menaçait les intérêts russes au pays.

Une victoire relative

À la fin de son article, «Rajan Menon» pris le temps d’exposer le fait que les forces russes n’étaient pas les seuls à soutenir «al-Assad», et mentionna que des troupes iraniennes, envoyées par les Gardiens de la révolution iranienne, ainsi que des combattants du «Hizbollah» libanais avaient appuyé l’armée du président syrien.

Il conclut ainsi, en résumant que «l’Iran et le «Hezbollah» ne s’étaient pas engagés en Syrie pour partager les rôles avec les Russes, mais qu’ils étaient poussés par leurs propres raisons», et de ce fait, il nota qu’il était impossible que la Russie s’approprie le contrôle de la politique syrienne.

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