Greenpeace condamne l’activation du réacteur nucléaire aux Emirats arabes unis

Courrier arabe

L’organisation internationale de protection de l’environnement, Greenpeace, a condamné l’activation de la première unité des réacteurs nucléaire Baraka aux Emirats arabes unis (EAU), mettant en garde contre les dangers de l’exploitation de l’énergie nucléaire dans la région.

Greenpeace signala, selon la chaine d’information al-Jazeera, que «le projet est un investissement sans intérêt et s’intéresse à la mauvaise technologie», signalant «qu’il ne mènera qu’à exploiter les ressources des eaux déjà rares aux EAU».

L’organisation indiqua que «l’énergie nucléaire n’était pas l’énergie du futur, et qu’elle ne sera en aucun cas la solution, car elle ne laissera aux générations du futur qu’un héritage ruiné de déchets nucléaires radioactifs et dangereux».

«Les EAU ont choisi l’énergie nucléaire dans un temps où les autres pays du monde comme l’Allemagne ont choisi de s’en débarrasser progressivement», nota Greenpeace, qui expliqua que «construire une station nucléaire dans un pays où l’eau se fait rare n’est d’autre qu’un investissement mauvais et dangereux».

Elle ajouta : «Dans une zone exposée aux conflits, les réacteurs nucléaires représentent un gros danger qui menace la sécurité du peuple».

Cette dénonciation se présente après que la fondation internationale, Power Technology ait publié un rapport, où des spécialistes des sources de l’énergie ont mis en garde contre «les risques écologiques que pourra engendrer l’activation du radiateur nucléaire civil aux EAU».

Samedi, le 1èr août, Abu Dhabi avait annoncé l’activation du réacteur nucléaire Baraka, annonçant qu’il était le premier de 4 réacteurs installés pour accroître les sources énergétiques du pays.

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