Au Soudan, le Conseil militaire transitionnel (CMT) commence à exercer des pressions sur le mouvement contestataire des Forces de la Liberté et du Changement (FLC), pour empêcher la programmation des plans qui visent à maintenir la révolution populaire, après avoir coupé Internet dans le pays, le CMT lança des ordres interdisant les rassemblements politiques sur terrain.
Des troupes conjointes composées des Forces de soutien rapide (RSF), de l’armée, et des forces de l’ordre étaient mobilisées pour disperser tous les rassemblements organisés hier par le FLC dans plusieurs régions à Khartoum.
A ce sujet, Walid Sadik, le membre de l’Association des professionnels soudanais (APS) a déclaré au site d’information «Al-Jazeera Net» que les forces conjointes avaient encerclé dès l’aube, les lieux de rassemblement dans les villes d’Oum Dermane, Khartoum, et al-Sahafa.
Notant que les organisateurs dans quelques régions avaient pu transférer les réunions vers des centres internes après que les blindés des forces conjointes avaient envahis et encerclé les places prévues, interdisant l’accès aux citoyens.
Par ailleurs, après l’impasse des négociations avec les militaires, l’APS avait annoncé durant les deux dernières semaines son retour aux rassemblements populaires comme moyen qui permet au mouvement de rétablir les connexions directes avec ses partisans après la coupure d’Internet dans le pays.
Pour ce qui semble une préparation à une nouvelle série de manifestations, le CMT s’est rendu compte du grand potentiel des assemblées qui étaient à l’origine du grand mouvement qui engendra le destitution du président Omar el-Béchir.
Aujourd’hui, la contestation qui vise à exercer des pressions populaires sur les militaires afin de livrer le pouvoir à une autorité civile, devra chercher des alternatives au plus vite pour continuer sa lutte et préserver sa révolution.
