Invité sur al-Jazeera, le ministre qatari des Affaires étrangères parle des dernières évolutions

Courrier arabe

Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, a parlé de l’affaire en cours dans son pays concernant le ministre des Finances, du rôle de Doha dans la résolution entre la Somalie et le Kenya et de son intervention au niveau du dossier iranien.

Invité jeudi sur la chaîne al-Jazeera, Abderrahman al-Thani indiqua que «l’enquête avec le ministre des Finances limogé de son poste, à l’ombre d’affaires de corruption et d’abus de pouvoir, était en cours».

 

«Personne n’est au-dessus de la loi, au Qatar, et les enquêtes sont en cours», avait-il déclaré, en expliquant que «l’affaire du ministre était liée à la fonction publique et non pas aux compagnies qu’il dirigeait».

La médiation de Doha entre la Somalie et le Kenya

Abderrahman al-Thani a signalé que «son pays voulait que les relations se poursuivent normalement entre les deux pays voisins et les encourageait à intensifier la communication».

«La tension sur les frontières somalio-kynéennes est la raison principale qui a poussé Mogadishu à couper les relations», avait-il indiqué, remerciant les présidents des deux pays «pour leur bonne volonté politique».

Il ajouta : «En Somalie, nous encourageons l’organisation des élections dans les délais convenus par les parties politiques», affirmant que «Doha surveillait l’évolution des relations, soutenait les efforts et était disponible à intervenir si besoin».

Le dossier iranien

Abderrahman al-Thani a parlé du dossier iranien, affirmant que «les pays du Golfe devaient tenir un dialogue direct avec Téhéran, pour résoudre les problèmes qui les entourent».

Il signala aussi que «des contacts étaient constamment animés par Doha pour convaincre Washington et Téhéran, à intégrer le dialogue de façon positive», affirmant que «son pays ne voulait pas de nouvelle escalade dans la région, car si cette dernière se produisait, le Qatar et la région seront négativement impactés».

«Nous souhaitons le succès des négociations à Viennes et nous espérons qu’elles pourront dissiper les peurs qui dominent les différentes parties», avait-il conclu.

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