Les médias iraniens ont révélé, vendredi, que le bilan des manifestations contre la mort de la jeune femme, Mahsa Amini, après son arrestation par la police des mœurs, est passé à 35 morts.
De son côté, une organisation européenne de défense des droits de l’homme a déclaré qu’au moins 50 personnes ont été tuées dans les manifestations qui secouent plusieurs villes iraniennes.
Par ailleurs, le site Internet « Iran International » a déclaré sur Twitter que 35 personnes, dont des membres des forces de sécurité et des protestataires, « ont été tuées lors des manifestations qui ont eu lieu ce vendredi en Iran ».
La même source a souligné que le véritable bilan des victimes serait beaucoup plus élevé.
Dans ce contexte, plusieurs médias américains et européens ont rapporté, citant une organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme basée en Norvège, qu’au moins 50 personnes ont péri lors de ces troubles, selon la chaîne américaine « Al-Hurra ».
Les protestations ont éclaté le 16 septembre dans la République islamique d’Iran, à la suite de la mort d’Amini, trois jours après son arrestation par la « police des mœurs », chargée de veiller à l’application du code vestimentaire des femmes dans le pays.
Selon un bilan communiqué vendredi par la télévision d’État, au moins 26 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations en Iran.
L’incident a suscité la colère de la population iranienne et des milieux politiques et médiatiques, alors que des versions contradictoires ont été avancées sur les causes de la mort.
Le président iranien Ebrahim Raïssi avait affirmé, jeudi, qu’une enquête serait ouverte concernant la mort de la jeune femme.
