La mission d’appui des Nations unies en Libye inquiétée par la situation humanitaire

Courrier arabe

La mission d’appui des Nations unies en Libye a fait part de son inquiétude au sujet des bombardements menés à Tripoli contre les civils et concernant la dégradation de la situation humanitaire dans la région.

Lors d’un communiqué, diffusé lundi soir, la mission indiqua que «suite aux bombardements aléatoires intensifs, menés contre les régions peuplées de civils, pas moins de 28 civils ont été touchés», signalant que 5 d’entre eux ont été morts, dont des femmes et des enfants.

Le communiqué nota que plusieurs régions ont été bombardées, citant Ain Zara, al-Sawani, Souk al-Jomaa, al-Fernaj et Arada, et souligna que «ces dernières attaques étaient à l’origine d’une nouvelle vague d’exode populaire et des dégâts infligés aux propriétés des citoyens et des structures civiles».

Il mentionna également les attaques menées contre l’hôpital de Tripoli et parla des dégâts qu’avait subie son unité de soins intensifs, regrettant l’état d’alerte qui avait effrayé les malades et alerté le service médical.

Et dans ce contexte, il s’adressa aux parties en conflits, leur expliquant que «mener des attaques aléatoires, cibler les hôpitaux, couper l’électricité, l’eau et le gaz étaient des violations commises contre les lois internationales et pouvaient être prise comme étant des crimes de guerre», insistant à souligner sur la gravité que pourra engendrer l’attaque des structures sanitaires, à l’ombre de la crise du coronavirus qui frappe le pays.

Ainsi, la mission d’appui des Nations unies en Libye a appelé à une trêve humanitaire, «pour permettre aux civils de préparer l’arrivée du mois sacré, et pour permettre aux autorités de soigner les malades et lutter contre la pandémie du coronavirus».

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