La Qatar rappelle à un dialogue pour en finir avec le blocus et résoudre la crise du Golfe

Courrier arabe

Le Qatar a estimé que les campagnes de désinformations menées contre lui, par les pays à l’origine de son blocus, n’étaient que des tentations désespérées pour nuire à son image. Mais il rappela toutefois, à l’arrangement de la crise du Golfe, à travers un dialogue constructiviste et inconditionné.

«Les campagnes de désinformation et d’incitation menées contre le Qatar, reflètent les tentations désespérées et ratées des pays à l’origine du blocus, pour offenser mon pays», avait déclaré «Alya Ahmed Saif al-Thani», la Représentante permanente du Qatar auprès des Nations unies, à l’occasion de la réunion ordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU sur «la situation au Moyen-Orient et l’affaire palestinienne».

Le Qatar attaché s’attache à ses principes et rappelle à un dialogue

«Alya al-Thani» expliqua que le Qatar s’attachera toujours à ses positions et ne s’émancipera pas de ses principes, «même à l’ombre du blocus arbitraire et des procédures unilatérales illégales dont il est victime depuis plus 2 ans et demi».

Elle a souligné que les pratiques des pays originaires du blocus du Qatar représentent une claire violation des lois internationales et des normes de l’ONU, indiquant qu’ils contribuaient à la déstabilisation de la paix et de la sécurité régionale et internationale.

Toutefois, la Représentante du Qatar affirma que son pays voulait que «la crise du Golfe soit résolue par un dialogue constructiviste et inconditionné, qui garantisse la souveraineté des nations».

Une médiation du Koweït pour tenter de résoudre la crise

De suite, «Alya al-Thani» a souligné l’engagement de Doha, à travers une médiation koweïtie, «veillant à éteindre les flammes de la crise et à établir la paix et la sécurité internationale».

Et dans ce contexte, elle a fait part de l’estime que son pays éprouvait pour les efforts fournis par l’émir du Koweït, «Sabah al-Ahmed al-Jaber al-Sabah», dans le but de résoudre la crise et rétablir la paix dans la région.

Sur ce, il importe de signaler que durant ces derniers jours, une féroce attaque avait été lancée contre le Qatar et son émir, de la part des médias liés aux pays à l’origine de son blocus.

Ils ont à nouveau accusé Doha de soutenir le terrorisme, dans le cadre d’une série d’actions, dues selon les spécialistes, «à la fragilité de la réconciliation qataro-saoudienne», qui fut évoquée par les responsables des deux pays, depuis décembre dernier.

Rappelons également que Manama, Riyad, Abu Dhabi et le Caire avaient affirmé avoir des preuves sur les relations que Doha entretenaient avec des groupes terroristes dans le monde, décidant le 5 juin 2017, de lui imposer un blocus terrestre, aérien et maritime.

Des accusations que le Qatar nie à ce jour, signalant que les 4 pays cherchent à contrôler sa souveraineté et ses choix diplomatiques.

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