La Turquie affirme qu’elle n’a pas besoin d’envoyer des combattants syriens en Libye

Courrier arabe

La Turquie a déclaré qu’elle n’avait pas besoin d’envoyer des combattants syriens en Libye, affirmant qu’elle avait suffisamment d’équipements et d’effectif, soulignant par l’occasion son attachement à la résolution pacifique, bien que le général à la retraite «Khalifa Haftar» insiste à continuer la guerre.

«La Turquie n’a pas besoin d’envoyer des combattants syriens en Libye», a déclaré l’envoyé spécial turc pour la Libye, «Emrullah İşler», lors d’une interview tenue hier jeudi, avec la chaîne informationnelle «al-Jazeera».

«İşler» s’est tourné vers les informations qui avaient annoncé que la Turquie avait envoyé des combattants syriens, pour combattre en son nom en Libye, affirmant que son pays pouvait se débrouiller, ayant les équipements nécessaires et l’effectif suffisant.

Khalifa Haftar se prépare toujours à la guerre  

En parlant de la situation en Libye, il expliqua qu’après la conférence de Berlin, des médis alliés à Haftar avaient démontré que ce dernier refusait la résolution politique et qu’il continuait de recruter des mercenaires de partout dans le monde.

«Haftar a reçu d’importantes quantités d’équipements militaires, malgré l’embargo d’armement imposé au pays, et aucune objection internationale n’a été signalée, bien qu’il soit la partie illégitime, et ce qu’il fait actuellement est du terrorisme et des crimes de guerre», avait-il ajouté, en déplorant le soutien que lui avait fourni ses alliés, ignorant l’embargo d’armement imposé au pays.

«Haftar n’est pas digne de confiance»

De sa part, le porte-parole de la présidence turque «Ibrahim Kalen» a déclaré que «Khalifa Haftar» n’était pas un joueur digne de confiance. «Il préfère la guerre et complote toujours pour s’emparer de Tripoli, bien que la communauté internationale avait fait semblant de lui mettre des pressions», avait-il ajouté, lors d’une conférence de presse, tenue vendredi, à Ankara.

Selon lui, près de 10 mille mercenaires, venant du Soudan, du Niger et du Tchad, combattaient aux côtés de Haftar, à travers la compagnie de «Wagner», soulignant que leur présence entravait la résolution politique au pays.

Toutefois, «Ibrahim Kalen» affirma qu’Ankara s’attachait à la solution pacifique et qu’elle était déterminée à soutenir le Gouvernement d’union national (GNA), pour aller de l’avant vers une opération politique, sous l’égide des Nations unies.

Rappelons dans ce contexte, que depuis la signature d’un accord de collaboration sécuritaire avec le président du GNA «Fayez al-Sarraj», Ankara s’est vue devenir un des acteurs principaux de la scène libyenne.

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