En pleine crise du coronavirus, l’armée israélienne arrête 292 Palestiniens en mars

Une étude statistique préparée par le Centre d’études de Jérusalem sur les affaires israéliennes et palestiniennes a indiqué que le nombre d’arrestations effectuées par l’armée d’occupation dans diverses régions de la Cisjordanie au cours du mois de mars a atteint 292 arrestations, touchant 17 enfants et 3 femmes.

L’étude a indiqué que la ville de Jérusalem, en tête de liste des gouvernorats dans lesquels l’occupation a mené de vastes campagnes d’arrestation au mois de mars, a vu 124 de ses habitants se faire interpeller.

44 citoyens ont été arrêtés à Ramallah, suivi par le gouvernorat d’Hébron avec 29 arrestations, puis par Naplouse avec 26 arrestations, puis le gouvernorat de Qalqilya, où le nombre d’arrestations a été atteint le 17 mars, puis le gouvernorat de jénine avec 15 prisonniers, Tulkarm par 11, puis Bethléem avec un nombre de prisonniers de 9, puis le gouvernorat de Salfit avec 3 prisonniers, puis la vallée du Jourdain nord avec deux détenus, puis le gouvernorat de Tubas où l’occupation y a arrêté un citoyen.

La bande de Gaza a également été témoin de l’arrestation de deux commerçants alors qu’ils franchissaient le poste de contrôle « Beit Hanoun ». Et deux autres auraient infiltré les zones frontalières avec la Ligne verte, sachant que l’occupation a arrêté 3 Palestiniens des terres de l’intérieur.

Le directeur du département de surveillance au Centre de Jérusalem, Rola Hassanein, a déclaré que malgré la propagation de l’épidémie de Coronavirus dans le monde, l’occupation continue d’arrêter quotidiennement des dizaines de Palestiniens, sans prêter attention à la possibilité d’une épidémie parmi les prisonniers, tandis que les prisonniers de la prison d’Ofer ont confirmé que, certains détenus présentent des symptômes du coronavirus et l’occupation refuse de les mettre en quarantaine ou de leur faire des examens médicaux pour détecter la maladie.

Le Centre a appelé l’occupation à libérer les prisonniers tant que des mesures de protection ne sont pas disponibles, appelant les institutions internationales des droits de l’homme à intervenir d’urgence pour protéger les prisonniers palestiniens.

Quitter la version mobile