Le Premier ministre tunisien battu pour démissionner et Kaïs Saïed est appuyé par des officiers égyptiens, révèle Middle East Eye

Courrier arabe

Un rapport publié par MEE (Middle East Eye) a signalé que «le Premier ministre tunisien, Hichem Mechichi, avait été agressé au palais présidentiel, avant de signer sa démission», indiquant que «des officiers égyptiens furent envoyés par Mohamed ben Zayed, pour soutenir les mouvements de Kaïs Saïed».

MEE a raconté que «Mechichi (47 ans) avait été convoqué, dimanche, pour se rendre au palais présidentiel, là-bas, il fut battu pour signer sa démission».

Il rappela qu’« à plusieurs reprises, le président avait demandé à Mechichi de présenter sa démission, à l’ombre des conflits que ce dernier avait déclenché, suite à la nomination de quatre ministres».

Le site nota selon des sources : «Mechichi fut battu, et à un moment, il a levé les mains et a accepté de signer sa démission… Ensuite il est retourné chez lui».

Les sources affirmèrent que «les blessures de Mechichi étaient graves» précisant «qu’il fut touché au visage, ce qui l’a empêché de se montrer en public».

Elles signalèrent aussi que «le président du parlement, Rached Ghanouchi, ne fut pas convoqué au palais présidentiel, car il sortait tout juste de l’hôpital, où il se faisait traité après avoir été contaminé par le coronavirus».

Des officiers égyptiens au soutien de Kaïs Saïed

Selon les sources : «Des officiers égyptiens se trouvaient au palais présidentiel, lors de l’agression de Mechichi».

Elles affirmèrent : «Des responsables militaires et sécuritaires furent envoyés en Tunisie, soutenus par Mohamed ben Zayed», soulignant que «le président égyptien, Abdel Fatah al-Sissi avait proposé, à son homologue tunisien, le soutien nécessaire pour organiser le putch».

Ainsi, MEE signala que «le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, indiqua à plusieurs politiciens que l’Algérie refusait que la Tunisie soit influencée politiquement et militairement par l’Egypte».

Et rappela que «l’administration américaine n’approuvait pas l’action de Saïed, bien qu’elle eut mis du temps avant de prononcer le mot «putsch»».

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