Le Qatar accuse Human Rights Watch de «tromper l’opinion publique»

Courrier arabe

Le Qatar a accusé Human Rights Watch (HRW) «de tromper l’opinion publique», à travers le rapport qu’elle a publié et où elle accusa Doha de maltraiter la main d’ouvre étrangère.

Un communiqué, publié lundi, par le bureau de communication du gouvernement du Qatar, signala : «HRW a encore répété les erreurs commises auparavant, concernant les politiques abordées au pays», précisant que «le dernier rapport de l’organisation humanitaire ne reflétait pas la réalité de la situation actuelle au Qatar».

«La grande majorité des personnes venues au Qatar pour travailler ne souffrent d’aucun problème ni de quelconque type de violations concernant leur salaires, à l’exception d’une minorité de cas individuels», nota le communiqué, en déniant les déclarations avancées par HRW.

Le bureau de communication du gouvernement du Qatar affirma que «HRW n’avait pas contacté le Qatar lors de la réalisation de son rapport et qu’elle avait informé les autorités seulement avant de le publier».

«L’Etat ne tardera pas à traiter les affaires soulevées par les travailleurs rencontrés lors du rapport, sauf que l’organisation ne nous pas informé précédemment», avait-il ajouté, en affirmant que «le Qatar était disposé à collaborer avec HRW au cas où des violations sont signalées concernant les salaires des employés, au même titre que les autres organisations non gouvernementales».

Au final, le communiqué affirma que «le programme de travail, que le Qatar adoptait, garantissait la protection de tous les travailleurs», précisant : «Le succès de cette méthode se fait remarqué à travers les exploits marqués jusque-là, et à travers l’influence positive dégagée par les centaines de milliers de travailleurs».

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