Le Qatar et les Etats-Unis discutent des derniers développements en Afghanistan

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani​​​​​​​, a discuté, avec son homologue américain, Antony Blinken, des derniers développements sécuritaires et politiques en Afghanistan.

L’agence de presse officielle du Qatar (QNA) a rapporté que les deux responsables « ont passé en revue les relations de coopération bilatérale entre les deux pays, et discuté des derniers développements sécuritaires et politiques en Afghanistan », lors d’un entretien téléphonique tenu mercredi.​​​​​​​

Le Qatar avait joué le rôle de médiateur dans les négociations entre Washington et les Taliban, qui ont abouti à la signature d’un accord historique le 29 février 2020, portant sur le retrait progressif des forces américaines d’Afghanistan et l’instauration de la paix dans ce pays.

Doha a également accueilli les pourparlers entre le gouvernement afghan et les Taliban, avant que le mouvement ne prenne les rênes du pays.

Depuis mai, les Taliban ont commencé à étendre leur contrôle sur l’Afghanistan, parallèlement au début de la phase finale du retrait des forces américaines.

Ces dernières semaines, les Taliban ont conquis la majeure partie du pays, et le 15 août, les insurgés sont entrés dans la capitale, Kaboul, et ont pris le contrôle du palais présidentiel, tandis que le Président Ashraf Ghani a quitté le pays pour les Emirats arabes unis.

Le mouvement avait pris mardi le contrôle total de « l’aéroport international Hamid Karzai » dans la capitale Kaboul, après que les derniers soldats américains se soient retirés de celui-ci le 31 août, date butoir accordée à Washington pour un retrait total d’Afghanistan.

La reconquête de l’Afghanistan par les Taliban intervient en dépit des milliards de dollars dépensés par les États-Unis et l’OTAN au cours des 20 dernières années, pour bâtir les forces armées et de sécurité afghanes.

En 2001, une coalition militaire internationale dirigée par Washington a renversé les Taliban, liés à l’époque à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, qui avait revendiqué les attentats du 11 septembre de la même année aux États-Unis.

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