Le Qatar insiste : «La résolution de la crise libyenne se fera par un dialogue politique»

Le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed ben Abderrahmane al-Thani, a appelé les Nations unies et la communauté internationale à organiser un dialogue politique pour résoudre la crise libyenne, insistant sur le respect de l’accord de Skhirat et renouvelant le soutien accordé par son pays au GNA.

Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, organisée aujourd’hui mercredi, en vidéoconférence, le ministre qatari nota : «Pendant plus d’une année, la capitale libyenne, Tripoli fut attaquée par les groupes armés illégaux, qui ont pris les civils libyens innocents pour cible, et qui se sont confrontés au gouvernement légitime, internationalement reconnu», soulignant «les violations commises à l’encontre des lois internationales et des droits de l’homme».

Il nota que «le Qatar condamnait les pratiques illégales et dangereuses commises par les groupes armés», et affirma que «le seul moyen pour résoudre la crise libyenne sera l’application d’un cessez-le-feu, la suspension des activités des fractions illégales et le soutien du GNA, qui s’est engagé à respecter l’accord de Skhirat, les résolutions du Conseil de sécurité et les déclarations de la Conférence de Berlin».

Al-Thani précisa que «si la communauté internationale était sérieuse, et voulait mettre fin au conflit libyen, elle devait commencer par appeler à un dialogue politique», tout en attaquant les pays qui ont pris part avec les milices, mais sans citer de noms.

«Nous appelons aux négociations et au dialogue nationale pour compléter la phase transitionnelle. Nous appelons à des solutions qui préserveront l’unité de la Libye et sa souveraineté», avait-il ajouté, en insistant sur le droit du peuple libyen à avoir un pays stable et souverain.

Au final, le ministre signala que «les Nations unies et la communauté internationale doivent travailler pour garantir le nécessaire afin d’arriver à cet objectif», affirmant: «Le Qatar supporte les efforts des Nations unies et appelle encore une fois les acteurs de la scène libyenne à respecter la loi internationale et les droits de l’homme».

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