Le sénateur américain Graham appelle Trump à décréter un embargo aérien à Idleb

Le sénateur américain, Lindsey Graham a appelé le président américain Donald Trump et la Communauté internationale à décréter un embargo aérien dans la zone de « désescalade » aménagée dans la province syrienne d’Idleb.

C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne sur la toile, jeudi, par Graham.

« La Communauté internationale observe dans le silence sans bouger la destruction la zone d’Idleb par les forces d’al-Assad, de l’Iran et de la Russie », lit-on dans le communiqué.

« La souffrance subie par la population d’Idleb fait partie des pires tragédies humanitaires à travers les dernières décennies », poursuit le sénateur, qui met l’accent sur la « nécessité que les forces d’al-Assad soutenues par l’Iran et la Russie mettent fin immédiatement à leurs attaques sauvages ».

Le sénateur américain a salué le rôle accompli par la Turquie dans la zone d’Idleb affirmant : « Le temps est venu pour décréter un embargo aérien dans le ciel d’Idleb dans le but de sauver la vie de milliers de civils de l’horreur de la machine à tuer ».

« Monsieur le président (Trump), l’arrêt de ces attaques s’inscrit dans l’intérêt de notre sécurité nationale, dès lors qu’il bloquera la voie à l’émergence d’une grave crise humanitaire qui pourrait survenir des suites du déplacement de millions de réfugiés de la Syrie » a encore insisté Graham.

Et le sénateur de poursuivre : « J’ai une confiance entière en la capacité de la Communauté internationale sous la conduite des Etats-Unis de faire face à la Russie, à l’Iran et aux forces d’al-Assad ».

Au mois de mai 2017, la Turquie, la Russie et l’Iran avaient annoncé avoir conclu un accord de « désescalade » à Idleb dans le cadre des réunions d’Astana portant sur la crise syrienne.

En dépit d’arrangements antérieurs conclus pour stabiliser le cessez-le-feu à Idleb, dont le dernier date du mois de janvier dernier, il n’en demeure pas moins que les forces du Régime et leurs soutiens continuent à mener leurs attaques sur la région.

Les attaques ont fait plus de 1800 morts parmi les civils et plus de million 492 mille déplacés vers des zones relativement calmes ou proches des frontières turques, depuis le mois de janvier 2019.

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