Le régime égyptien mobilise un axe arabe pour mettre fin à la présence turque dans la région

Courrier arabe

Des fuites ont indiqué que le président des services de renseignements généraux égyptiens, le colonel Abbas Kamel, multipliait ses efforts, pour former «une coalition sécuritaire arabe», afin de faire face à l’influence turque dans la région arabe.

Les fuites, selon le site d’information «al-Araby al-Jadid», ont affirmé que la semaine dernière un «forum des services arabes de renseignements», s’était tenu au Caire, discutant l’implication turque dans la région arabe et ses métastases.

Elle ont signalé que «le forum avait recommandé aux directions politiques arabes de réintégrer la Syrie à la Ligue de États arabes au plus vite possible, pour qu’elle participe  au prochain sommet, prévu à Alger», expliquant que «cette procédure permettra de légitimer le rôle arabe, afin de faire face à l’extension turque sur les terres syriennes».

Un axe arabe contre Ankara 

Les fuites ont également affirmé que le Caire supervisait une collaboration avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, pour étudier les possibilités offertes pour appuyer le système syrien et affronter indirectement la Turquie sur les terres syriennes, indiquant qu’il était prévu que «le dossier syrien marque d’importantes actions contre Ankara, durant les jours à venir».

«Ces trois pays cherchent à étendre l’axe arabe, en regroupant les pays qui partagent leurs positions», avaient-elles ajouté, en signalant que des subventions économiques, sécuritaires et pétrolières avaient été promises aux pays qui accepteront de les rejoindre.

Les pays voisins de la Libye sont le centre des intérêts

Elles signalèrent toutefois que «tous les efforts étaient centrés sur l’Algérie, l’acteur principal du dossier libyen, puis le Maroc».

Rappelons toutefois que le forum des services arabes de renseignements avait discuté les dangers et les menaces auxquelles est confrontée la sécurité nationale arabe, les plans mis en place pour diviser les peuples arabes selon les bases ethniques et communautaires, ainsi que les ingérences étrangères qui augmentent sans cesse et le risque qu’elles pourraient avoir sur la région.

Des points bien sensibles, supposés influer les responsables arabes et les sensibiliser des conséquences qui pourraient déstabiliser toute la région, afin de les pousser à agir au plus vite.

Pour l’heure, aucune information ne détaille les mesures qui seront prises, ni les pays qui se sont engagés dans ses axes, mais une chose est sûre, les observateurs affirment que les jours à venir révéleront bien des surprises.

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