L’envoyé des Nations unies au Yémen appelle à un soutien régional et international pour ramener la paix au pays

L’envoyé de l’ONU au Yémen, Martin Griffiths, a appelé mardi à un soutien régional et international pour remettre le pays sur la voie de la paix.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le bureau du responsable onusien, au terme de sa visite de deux jours en Égypte, et consulté par l’Agence Anadolu.

« Griffiths a conclu lundi une visite de deux jours en Égypte, au cours de laquelle il a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, ainsi qu’un certain nombre de représentants des partis politiques yéménites, des cheikhs tribaux, des femmes, des représentants de la société civile et des journalistes. »

Griffiths a également tenu une réunion au Caire, par visioconférence, avec le président du Parlement yéménite, Sultan al-Barakani.

La même source a indiqué que Griffiths « avait informé Shoukry et Aboul Gheit des efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu au Yémen, améliorer la situation humanitaire et relancer un processus politique global pour résoudre le conflit ».

Le responsable onusien a également souligné « l’importance du soutien régional et international pour remettre le Yémen sur la voie de la paix ».

« Les deux parties (le gouvernement et le groupe Houthi) doivent placer les besoins du peuple yéménite en tête de leurs priorités, mettre fin aux combats et s’engager sérieusement dans les efforts des Nations Unies. Je continuerai à jouer les bons offices avec le soutien des parties prenantes concernées, aux niveaux régional et international, pour mettre fin aux hostilités militaires, atténuer le poids des souffrances et parvenir à un règlement pacifique et durable pour résoudre le conflit au Yémen », a expliqué Griffiths.

Samedi, le responsable onusien est arrivé au Caire en visite officielle pour discuter des moyens de résoudre la crise au Yémen.

Le conflit au Yémen oppose depuis 2014 les forces du gouvernement reconnu par la communauté internationale, aux rebelles Houthis, soutenus par l’Iran et qui ont pris le contrôle d’une partie du territoire, dont la capitale Sanaa. La situation s’est encore compliquée avec l’intervention du voisin saoudien en 2015, dirigeant une Coalition arabe qui mène des opérations militaires pour soutenir les forces pro-gouvernementales.

La guerre au Yémen en cours pour la sixième année a coûté la vie à 233 000 personnes, tandis que 80% de la population d’environ 30 millions de personnes dépend de l’aide pour survivre dans la pire crise humanitaire au monde, selon les Nations Unies.

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