«Les Émirats arabes unis a tenté de pousser Haftar vers une nouvelle offensive pour revenir sur la scène libyenne», affirment des sources

Courrier arabe

Des sources égyptiennes privées ont signalé «qu’alors que le Caire avait décidé de renforcer sa diplomatie avec Tripoli, Abou Dhabi avait tenté de pousser Khalifa Haftar vers une nouvelle offensive pour prouver son influence», affirmant que «les Émirats arabes unis (EAU) avaient tenté d’engager des relations avec Tripoli, pour revenir sur la scène libyenne mais ils furent rejetés».

Les sources ont raconté au journal, al-Araby al-Jadeed que «les EAU avaient tenté d’ouvrir des canaux avec des parties de l’ouest libyen, pour développer officiellement des relations avec Tripoli, et concurrencer l’influence des parties régionales, dans cette partie du pays», affirmant que «Tripoli avait rejeté l’offre d’Abou Dhabi, à l’ombre des accusations encaissées par cette dernière, concernant son implication dans des crimes commis sur les terres libyennes et dont le massacre de l’académie militaire de Tripoli se trouve en tête».

«Abou Dhabi a tenté de pousser Haftar à lancer une nouvelle offensive, pour intervenir plus tard et l’avorter, afin de se présenter comme étant une partie influente et s’imposer sur les tables des négociations, après qu’elle fut éloignée par la Russie et reniée par l’Égypte», avaient expliqué les sources.

Elles ont affirmé que «des tensions dominaient les relations entre les EAU et la Russie, à cause du dossier libyen, vu que Moscou avait coordonné avec Ankara, sans avoir convié Abou Dhabi.

Le Caire tente d’empêcher une intervention militaire et renforce la diplomatie 

Les sources ont souligné que «le Caire refuse que la situation libyenne se tourne encore vers le conflit militaire, et ce pour barrer la route aux interventions étrangères et pour éviter de se voir impliquée sur terrain», affirmant que «l’Égypte centrait tous ses efforts pour empêcher Haftar de mener une opération militaire au sud libyen».

Par ailleurs, elles ont affirmé que «le ministre égyptien des Affaires étrangères, Samih Chokri, et le directeur des renseignements publics, le général Abbas Kamil, se préparaient pour se rendre très prochainement à Tripoli», soulignant une nouvelle approche libyo-égyptienne.

«La visite, qui sera officiellement annoncée permettra l’inauguration de l’ambassade égyptienne à Tripoli», avaient-elles noté, en indiquant que «cette dernière ne sera pas dirigée par un ambassadeur mais par un chargé des affaires».

Elles ont affirmé que «de larges discussions avaient traité la collaboration de compagnies et de mains d’ouvre égyptiennes pour la reconstruction du pays», signalant que «le GNA avait approuvé la participation des Égyptiens».

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