Les États-Unis sont « préoccupés » par la situation des droits de l’homme en Égypte et au Myanmar

Les États-Unis ont exprimé, jeudi, leur préoccupation concernant la situation des droits de l’homme et la répression de la liberté d’expression et de la société civile en Égypte.

C’est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du Département d’État américain Ned Price lors d’une conférence de presse tenue jeudi.

« Washington est profondément préoccupé par la situation des droits de l’homme en Egypte et la répression de la liberté d’expression et de la société civile.

L’Administration américaine soulèvera ces questions implicitement et publiquement avec les responsables égyptiens », a-t-il indiqué.

Il a expliqué que les violations des droits de l’homme et la répression de la société civile sapent le dynamisme et la stabilité de l’Egypte en tant que partenaire de son pays.

En ce qui concerne les ventes d’armes américaines à l’Égypte, Price a souligné que les États-Unis peuvent préserver leurs intérêts tout en restant attachés à leurs principes.

Le responsable américain a conclu par décrire l’Égypte comme un pays « doté d’une position importante et pionnière dans le processus de paix au Moyen-Orient ».

D’autre part, le Département d’État américain a condamné les atteintes à la liberté d’expression menées par l’armée au Myanmar.

« Nous condamnons les pratiques de l’armée au Myanmar consistant à réduire au silence les voix libres en révoquant les licences de plusieurs médias locaux », a déclaré Price.

Il a ajouté que Washington était « extrêmement préoccupé » par l’escalade des atteintes à la liberté d’expression.

Il a appelé l’armée à libérer tous les journalistes détenus injustement.

Washington s’est engagé mercredi à continuer de travailler avec une large coalition de partenaires internationaux pour renforcer l’obligation redditionnelle du coup d’État militaire et de la violence au Myanmar.

La représentante américaine aux Nations Unies, Linda Thomas Greenfield, a affirmé dans un communiqué que l’administration du président Joe Biden œuvrera pour restaurer le gouvernement démocratiquement élu du Myanmar.

Le 1er février à l’aube, des commandants de l’armée au Myanmar ont perpétré un coup d’État militaire, suivi de l’arrestation de hauts responsables du pays, dont le président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

À la suite du coup d’État, des manifestations populaires ont eu lieu dans tout le pays contre les putschistes et l’administration militaire a annoncé l’instauration de la loi martiale dans 7 régions des villes de Yangon et de Mandalay.

Quitter la version mobile