Les factions palestiniennes signent un accord à Alger pour l’organisation d’élections générales dans une année

Les factions palestiniennes, en conclave depuis mardi à Alger, ont signé, ce jeudi, un accord de réconciliation portant sur, particulièrement, l’organisation des élections législatives et présidentielle dans un délai d’une année.

Le document, baptisé « Déclaration d’Alger », a été paraphé solennellement par les chefs des délégations participantes, réunis au Palais des Nations, le même lieu qui a vu la naissance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) en 1989, sous la conduite de Yasser Arafat.

La cérémonie de signature s’est déroulée devant une large assistance formée de membres du gouvernement, chefs de partis algériens et d’ambassadeurs de pays arabes.

Prenant la parole, les signataires se montrent optimistes, quant à la mise en œuvre de cet accord, qui comprend aussi la mise en place d’un mécanisme favorisant la réconciliation entre les factions palestiniennes.

La « Déclaration d’Alger » prévoit également, d’ici octobre 2023, des élections pour la présidence et pour le Conseil législatif palestinien, qui fait office de Parlement pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est.

« Nous avons signé cet accord pour nous débarrasser du cancer malin qui a pénétré le corps palestinien: la division », a estimé Azzam al-Ahmad, chef de la délégation du Fatah, qui s’est exprimé en tribune.

Selon lui, « l’accord sera mis en œuvre et ne restera pas à l’état d’encre sur du papier », comme ce fut le cas avec les précédents accords.

« Le Fatah sera le premier à appliquer cet accord », a-t-il assuré.

Pour sa part, le chef de file du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a salué « un jour de joie pour la Palestine et l’Algérie et pour ceux qui aiment la cause palestinienne ».

« Mais c’est un jour de tristesse pour l’entité sioniste (Israël) », déclare-t-il.

Quitter la version mobile