Les femmes qataries se défendent et attaquent Human Rights Watch

Courrier arabe

Des femmes qataries ont lancé une campagne, sur les réseaux sociaux, rejetant les propos avancés par HRW (Human Rights Watch) au sujet des lois et des politiques appliquées au pays à l’encontre des femmes, et déclarant jouir de leur droits selon la religion islamique et la constitution, au sein de la communauté qatarie.

À travers le hashtag «Qataries contre l’abolition du tutorat», des milliers de tweets, postés par des femmes qataries, en réponse au rapport qu’elles ont estimé être une diffamation de leur image.

Elles ont signalé que «le tutorat était un droit, grâce auquel elles jouissent de la protection, de la pension et de la sécurité, selon la religion islamique».

Elles ont aussi précisé que «la constitution qatarie et les lois des ressources humaines, de la sécurité sociale et autres, assuraient les droits de la femme et imposaient son respect au sein de la communauté».

Les femmes qataries s’expriment

Alors que Fatima al-Khater a publié : «Nous les femmes du Qatar, refusons les diffamations mentionnées par HRW», l’écrivain Ebtesam al-Saad a écrit : «Il y’a 1400 ans, l’islam est venu pour accorder le droit aux femmes… Les principes ont été mentionnés dans le saint Coran, qui êtes-vous pour parler ?».

De sa part, Hind al-Muftah, membre au Conseil consultatif au Qatar a noté : «Une ONG humanitaire professionnelle comme la vôtre, est censée faire la différence entre les droits civils et la religion», précisant que «les deux points avaient une immense différence».

«Le système du tutorat fait partie des principes religieux, vous êtes libres de critiquer notre société, mais ne vous approchez pas de notre religion», avait-elle ajouté.

D’autres ont signalé que «l’ONG n’avait pas trouvé preneur», affirmant que «toutes les femmes au Qatar refusaient les propos mentionnés dans le rapport».

Rappelons que HRW avait publié lundi dernier un rapport, sur la liberté de la femme au Qatar, incitant Doha à abolir la loi du tutorat qui, selon elle, empêche la femme de prendre des décisions concernant ses droits fondamentaux, comme le mariage, le voyage, et les soins.

Dès la publication du rapport, Doha a rejeté les propos mentionnés, niant les témoignages présentés par l’ONG et promettant de lancer des enquêtes sur l’affaire.

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