Les G7 appellent Kaïs Saïed à nommer un gouvernement et Ennahdha demande la fin des conditions exceptionnelles

Courrier arabe

Les ambassadeurs représentant les pays des G7 ont appelé le président tunisien, Kaïs Saïed, à nommer rapidement un Premier ministre et à relancer le régime constitutionnel où le parlement joue un rôle important, dans un temps où le parti d’Ennahdha a exigé «la fin des conditions exceptionnelles imposées et le levé du gel parlementaire».

L’ambassade britannique à Tunis, a publié lundi un communiqué, à travers lequel les ambassadeurs représentant les pays des G7 affirmèrent «l’urgence de la nomination d’un Premier ministre capable de former un gouvernement qui prendra en charge la résolution des crises économiques et sanitaires qui frappent le pays de plein fouet».

Les observateurs expliquent que «la position affichée par les ambassadeurs des pays du G7 affirme que les alliés de la Tunisie étaient inconfortables au fait que Kaïs Saïed ait pris le pouvoir de toutes les autorités».

Ennahdha demande la fin des conditions exceptionnelles

Dans un contexte similaire le mouvement d’Ennahdha a exigé à ce que les conditions exceptionnelles imposées au pays soient levées, et demanda que le parlement soit autorisé à reprendre ses fonctions.

Le parti avait noté lors d’un communiqué de presse, «il était important que les institutions reprennent leurs fonctions et qu’il fallait qu’un gouvernement légitime soit formé», regrettant le fait que «le pays avance dans le brouillard».

Ennahdha avait expliqué que «l’absence d’une date pour définir la fin de la situation actuelle confrontait le pays à plusieurs dangers et risquait d’aggraver les choses».

Le communiqué avait appelé à un dialogue national, «pour discuter les affaires objets de conflits, comme les réformes liées au régime politique et la loi électorale», précisant que «l’organisation des préparatifs pour les nouvelles élections devaient commencer».

Il avait également dénoncé les agressions symboliques et concrètes sur certaines institutions et instances constitutionnelles et avait condamné le transfert des civils vers la justice militaire.

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