Des médecins du monde appellent à l’arrêt du massacre d’Idleb en Syrie

Selon le journal britannique « The Observer », plusieurs grands médecins du monde appellent à l’arrêt des violences à Idleb en Syrie, suite aux multiples bombardements d’hôpitaux que subit la région de la part du régime syrien et de son allié russe.

Des dizaines de médecins se sont mobilisés contre les frappes qui ont visé 20 hôpitaux et ont obligé un grand nombre de patients et de familles à fuir, et ont laissé des milliers sans possibilité de soins.

Depuis le mois d’avril, la région est sous bombardements causant des centaines de blessés civils et la fuite de milliers de personnes, ainsi que la destruction d’une grande partie de l’infrastructure sanitaire, selon la lettre des médecins du monde.

La lettre a déclaré l’effroi ressenti par les médecins du monde face aux attaques visant spécialement les hôpitaux et le personnel médical, dont le rôle est de sauver des vies et non pas de mourir dans leurs missions.

Parmi les signataires, Denise mukwege, gynécologue détentrice du prix Nobel de la paix de l’année dernière, Peter Mackinnon, médecin et prix Nobel de chimie en 2003, Sarah Wallaston, la députée et médecin, Sir Terence English, l’ex directeur de l’Académie royale de chirurgie, ainsi que David Note le médecin de guerre et Zajir Sahloul, médecin syrien en exil et fondateur d’une association caritative médicale.

Les médecins ont appelé à une enquête sur les raisons de ces attaques, ainsi que leur condamnation internationale, et le renforcement du budget alloué aux hôpitaux afin d’accueillir les réfugiés de plus en plus nombreux.

Abd El Kader Zarouk à raconté comment son équipe avaient sorti les malades incluant femmes enceintes, bébés prématurés et malades rénaux sous dialyse de l’hôpital lorsque les attaques ont commencé: « L’attaque aérienne a détruit la moitié de l’hôpital et une grande partie du matériel, le bâtiment est désormais déserté ». Il à également déclaré l’impossibilité de réparer les dégâts de toute la région, et que plus de 80 centres sanitaires ont été fermés à cause des dégâts des attaques ou par peur de nouveaux assauts.

Il ajouta enfin que cette tactique n’est pas nouvelle mais que la vague de réfugiés est désormais trop grande pour être gérée par les équipes sanitaires et humanitaires présentes sur le terrain.

Quitter la version mobile