Les milices de Haftar entre morts et des prisonniers, lors d’affrontements au sud de Tripoli

Courrier arabe

Les forces du Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) ont annoncé, mardi, avoir fait face à une attaque, menée par les troupes du général à la retraite Khalifa Haftar, au sud de Tripoli la capitale, signalant qu’elles ont repris le contrôle de nouvelles positions militaires, et tué et capturé plus de 30 combattants, après de violents affrontements.

Al-Azizya a été hier la scène de violents combats après que les troupes du général à la retraite avaient tenté d’encercler les forces du GNA, ces dernières ayant pu estomper l’opération, elles ont pu capturer 9 combattants, et récupérer plusieurs véhicules militaires, dont un blindé émirati, selon les déclarations de sources proches.

«Lors des combats sanglants, qui avaient eu lieu lundi, dans les axes d’«al-Azizya» et d’«ain Zara», plus de 24 combattants dans les rangs de Khalifa Haftar ont été tués, et 9 autres ont été capturés par nos forces» avait noté les forces du GNA, en signalant avec désolation avoir perdu 9 de leurs soldats.

De son côté, le centre informationnel de l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de colère) affiliée au GNA, a mentionné sur sa page officielle que «les forces du GNA avaient intercepté une opération d’infiltration dans la zone d’al-Azizya», indiquant que l’action a été organisée «par des troupes qui comptaient à leurs seins des mercenaires de la société militaire russe «Wagner»», et affirmant qu’après l’interception, les forces du GNA dominaient la totalité de la région qui s’étend d’al-Azizya  à al-Sebia.

À ce sujet, des témoins ont raconté que «différents types d’armes ont été utilisées, durant les combats qui avaient pris plusieurs heures», un combat dont des sites libyens ont publié les photos, démontrant «les butins récoltés par les forces du GNA, ainsi que des blindés qui appartenaient aux milices de Khalifa Haftar, et qui avaient été détruits lors des affrontements».

Toutefois, il convient de rappeler que Khalifa Haftar qui mène une offensive armée contre Tripoli, la capitale libyenne, depuis le 4 avril dernier, ne fait que cumuler les échecs et peine toujours à trouver une issue, pour s’en sortir d’une guerre perdue d’avance, où il s’est engagé sans tenir compte des conséquences.

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