Liban: Amnesty International et Human Rights Watch critiquent la violence des autorités

Courrier arabe

Des organisations humanitaires, locales et internationales, dont «Amnesty international» et «Human Rights Watch» (HRW) se trouvaient en tête, ont critiqué les autorités libanaises, à cause de l’usage excessif de la violence contre les manifestants pacifiques, affirmant, que certains détenus avaient été battus et maltraités.

Selon Amnesty, les forces de l’ordre libanaises auraient fait usage de violence excessive à l’encontre des manifestants pacifiques, au centre de la capitale Beyrouth, notant «le lancement d’importantes quantités de gaz lacrymogènes, et la poursuite des manifestants dans les rues de la ville, les menaçant par les armes et les abattant».

Et c’est à travers «Lynn Maalouf», la directrice des recherches pour le Moyen-Orient, qu’Amnesty proclama les autorités de respecter les manifestants, et les appela à ouvrir un enquête au sujet de l’usage abusif des bombes lacrymogènes, en insistant sur le fait que «les émeutes collatérales ne justifiaient pas une telle violence».

De même, HRW a déclaré: «Le 18 octobre, les forces de l’ordre avaient fait appel à une force excessive et inutile, contre les manifestants au centre de Beyrouth, y compris l’usage abusif du gaz lacrymogène sur des centaines de personnes, dont des enfants en faisaient partie».

De leur côté, des organisations locales avaient noté que plusieurs, des personnes détenues à l’ombre des manifestations, avaient été victimes de violence, et maltraitées par les forces de l’ordre, indiquant que 132 manifestants ont été interpellés, dont 6 mineurs.

Rappelons que les manifestations au Liban ont éclaté le 17 octobre, après que le gouvernement avait annoncé plus d’impôts et de taxes, pour devenir plus tard, une révolte contre le système politique au pays, le portant responsable de la misère économique, et proclamant son départ.

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