«Ma Khafiya Âadham» traite les secrets de la World Checklist du terrorisme

Courrier arabe

Une enquête médiatique, menée par la chaîne  d’information «al-Jazeera», s’est intéressée à la liste mondiale de vérification de personnes et d’entreprises classifiées comme terroristes, «The World Checklist», traitant ses secrets à travers des documents et des rencontres inédites, présentés dans l’émission «Ma Khafiya Âadham».

Incluant plus de 3 millions de noms, la liste est consultée par les banques internationales, les services de renseignements secrets, ainsi que plusieurs institutions gouvernementales et privées.

Les enquêteurs d’al-Jazeera ont pu accéder à la base de données, aux sources convoitées, et aux critères pris en compte par la liste, pour effectuer ses classements, s’intéressant, précisément, à ceux en relation avec le terrorisme.

Quelles sont les secrets de la Checklist ?

En juin dernier, al-Jazeera avait diffusé un reportage, traitant des plaintes judiciaires déposées contre la société «World Check», le bras fort de la compagnie britannique «Thomson Reuters», après que la société avait classifié plusieurs personnes et compagnies dans la liste du terrorisme.

À travers les plaintes déposées, les enquêteurs de la chaîne d’information ont pu déduire que la compagnie puisait ses listes chez divers gouvernement, comme celui de l’Égypte ou d’Israël, citant le témoignage de «Majid al-Zir» le président du Centre Palestinien du Retour, qui avait gagné son affaire, après que World Check l’avait classé par erreur dans la liste du terrorisme, et qui raconta que la compagnie lui avait avoué, dans le document de l’arrangement judiciaire, que «sa classification était une erreur qui provenait d’informations fournies par Israël».

Al-Jazeera signala que World Check ne fournissait pas seulement des listes de terrorisme, mais qu’elle fournissait également des classifications concernant d’autre crimes ; tel le blanchiment d’argent, la corruption, le trafic d’êtres humains, le piratage, le trafic de drogue, les crimes organisés et les crimes électroniques.

Quitter la version mobile