Libye : Bathily et le Qatar appellent à des élections urgentes pour mettre fin à la crise du pays

Courrier arabe

Le Représentant spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Abdoulaye Bathily, a indiqué s’être arrangé avec le Qatar sur l’importance d’organiser des élections urgentes en Libye, au moment où le Qatar a affirmé son soutien à «des élections intègres» en Libye.

Bathily a indiqué lors d’un tweet posté jeudi : «Je me suis entretenu hier mercredi, à Doha avec le ministre qatari des Affaires étrangères, Mohamed ben Abderrahman al-Thani».

Il ajouta : «On s’est mis d’accord sur le fait qu’il est important que les parties libyennes entreprennent des mesures urgentes pour mettre les touches finales du cadre constitutionnel, afin d’organiser des élections avec le soutien coordonné de la communauté internationale».

Le Qatar soutien des élections libres et intègres

Dans un contexte similaire, l’ambassadeur qatari en Libye, Khaled al-Dousari, s’est entretenu avec le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, au bureau de ce dernier dans la ville d’al-Qubba (dans l’est libyen).

Par cette occasion, un communiqué a été publié par la Chambre des représentants, signalant que «les deux responsables avaient discuté les relations qui lient les deux pays, ainsi que les évolutions libyennes et les moyens permettant de mettre fin à la crise à travers l’organisation des élections».

Il nota également que l’ambassadeur Khaled al-Dousari a affirmé «le soutien de son pays à la Libye et à l’unité de son territoire, ainsi qu’au parcours politique et à l’organisation d’élections libres et intègres fondées sur une base constitutionnelle approuvée par toutes les parties».

Il est à rappeler qu’actuellement deux gouvernements s’imposent en Libye, le premier dans l’ouest à Tripoli dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et qui refuse de céder le pouvoir malgré la fin de son mandat en décembre 2021, et le second dans l’est à Misurata dirigé par Fathi Bachagha ayant obtenu la confiance de la Chambre des représentants qui revendique le droit à diriger le pays.

Les médiateurs avaient alors proposé l’organisation d’élections afin d’élire un seul gouvernement, mais la loi électorale au pays ne fait pas l’unanimité de toutes les parties.

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