Libye : Faisant un mort et un blessé, Haftar attaque à nouveau l’aéroport de Maitika et un hôpital

Courrrier arabe

Les milices du général libyen à la retraite Khalifa Haftar ont aujourd’hui bombardé à nouveau l’aéroport international de Maitika, faisant tomber un mort et un blessé, selon une source de sécurité libyenne.

Le bureau informationnel de l’aéroport a signalé que «les attaques avaient obligé les autorités à fermer le couloir aérien, jusqu’à nouvel ordre, et à détourner les vols vers l’aéroport international de Misurata».

Les chefs de terrain de l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère) affiliée au Gouvernement d’union nationale (GNA) avaient affirmé que «les milices de Haftar ciblaient l’aéroport de Maitika à partir de leurs positions dans les banlieues sud de la capitale Tripoli», parlant de la localisation des ennemies, et d’une contre-attaque en vue de programmation.

Un hôpital en ruines

Au même temps que l’attaque de l’aéroport, les troupes de Haftar ont bombardé un hôpital affilié au GNA, faisant six blessés dont un médecin, dans la zone d’«al-Azizya», selon les rapports des activistes.

L’attaque se présente à l’ombre des violents affrontements dans les axes sud de Tripoli, après la fin de la trêve humanitaire, conclue à l’occasion de la fête religieuse de l’Aïd.

Les atrocités des corps des détenus

Dans un contexte similaire, le ministère de la Santé du GNA, a dénoncé l’exécution des détenus et la torture de leurs dépouilles, notant lors d’un communiqué qu’«Après que l’hôpital d’al-Zaouia ait reçu 5 dépouilles entre 12, à travers le Croissant rouge libyen, des traces de tortures ont été remarquées sur les corps examinés», de propos appuyés par les activistes, qui ont affirmé que les dépouilles étaient celles de détenus militaires et civils, assassinés par Khalifa Haftar.

Dernièrement, l’unique aéroport civil à Tripoli a été violemment bombardé, alors que des fidèles s’apprêtaient à partir vers la Mecque pour accomplir le Hajj, un missile lancé par l’aviation de Haftar avait alors failli atteindre un avion sur le point de décoller, poussant l’ambassade américaine à lancé des appels, la semaine dernière demandant à ne plus le prendre pour cible, et à éviter de mettre les vies humaines en danger.

Malgré les appels, l’aéroport a été à nouveau attaqué, laissant croire selon les analystes, que l’alliance que Haftar s’est construit avec Mohamed ben Zayed, le prince héritier des Émirats arabes unis, le rend plus fort, et insoucieux des poursuites internationales.

Quitter la version mobile