Soudan: Salah Gosh, le chef du régime d’el-Béchir, interdit d’entrer aux Etats-Unis

Courrier arabe

Les États-Unis ont accusé l’ancien chef de sécurité et des services de renseignements secrets soudanais «Salah Gosh» d’exercer la torture, et l’ont interdit d’entrer dans leurs territoires.

Le secrétaire d’Etat américain «Mike Pompeo» a annoncé que son ministère était en possession d’informations fiables, qui affirment «l’implication de Salah Gosh dans plusieurs actes de torture durant la période où il était chef des services de renseignements», notant que le nommé, ainsi que sa femme et sa fille étaient inaptes à entrer aux États-Unis.

«Nous nous joignons au peuple soudanais, dans sa demande d’un gouvernement transitionnel dirigé par des civils, et différent de celui d’Omar el-Béchir, spécialement dans le domaine des droits de l’homme», avait-il ajouté lors d’un communiqué.

À son tour, Amnesty International a incité le Conseil transitionnel soudanais à enquêter sur les soupçons qui entourent Gosh, au sujet des violations sanglantes contre les manifestants, durant les dernières semaines du régime d’el-Béchir.

Et bien qu’en avril dernier, «Sarah Johnson» la directrice régionale d’Amnesty avait déclaré que «les nouvelles autorités soudanaises devaient enquêter sur le rôle joué par Salah Gosh, dans l’assassinat des dizaines de manifestants», les procureurs soudanais avaient annoncé que «malgré leurs tentations, l’arrestation de l’ancien chef était impossible», parlant d’une protection assurée par une partie anonyme.

Notons que Gosh était à la tête de la sécurité et des services de renseignements secrets, jusqu’à la destitution d’Omar el-Béchir par le Conseil militaire transitionnel, suite aux manifestations populaires qui s’étaient lancées dans tout le pays.

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