Libye : Le soutien militaire de la France, de la Russie, des EAU, et de l’Égypte offert à Haftar, révélé par son chef militaire (Vidéo)

Courrier arabe

Un chef militaire, combattant au service du général libyen à la retraite «Khalifa Haftar», a révélé les détails du soutien militaire accordé à ce dernier, par les Émirats arabes unis(EAU), l’Égypte, la France, et la Russie, dans la guerre libyenne.

Lors d’une séquence vidéo, publiée par les forces de protection de la ville de «Zaouia», le pilote «Youssef al-Jakam», assistant du commandant des forces aériennes de Haftar, a déclaré que «l’aviation qui bombardait les structures civiles, et qui attaquait les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), était des «F-16» et des «Rafales» appartenant à l’armée égyptienne».

Il signala que «les opérations aériennes menées à «Misurata» et à «Tripoli» s’effectuaient par des avions égyptiens, qui retournaient à leurs bases sur les terres égyptiennes, une fois leurs missions terminées», et affirma que les raids aériens étaient coordonnés avec la direction militaire des milices de Haftar, et le gouvernement égyptien.

Les Émirats arabes unis soutiennent Haftar dans les airs  

«Youssef al-Jakam» indiqua également que des drones émiratis participaient aux opérations de Haftar, depuis 2014, et signala qu’ils étaient dirigés à partir d’Abu-Dhabi, et qu’une équipe émiratie se trouvait dans la base libyenne d’«al-Kharouba» pour suivre de près les opérations sur terrain.

Selon lui, les drones émiratis avaient soutenu Haftar, lors des attaques menées contre «Benghazi», celles de «Darna» et celles menées au sud du pays, et étaient à l’origine des récentes opérations militaires ciblant «Tripoli».

La Russie appuie Haftar au sol

Le chef militaire affirma également la présence de mercenaires, appartenant à la compagnie privée «Wagner», dans la ville de «Tarhouna», combattant au nom de Haftar, et collaborant avec sa chambre opérationnelle placée dans la ville.

Il signala que les Russes, divisés en plusieurs équipes, se chargeaient de la mise en marche des nouveaux systèmes de défenses aériens de «Tarhouna», et supervisaient un nouveau système de brouillage installé dans la ville.

Au final, il parla de la présence d’un petit groupe de soldats, appartenant aux forces françaises, et nota qu’ils avaient été envoyés «pour fournir un soutien logistique, et mener des opérations d’espionnage au profit des troupes de Haftar».

Il convient de noter que «Youssef al-Jakam» a été capturé par les Forces du GNA, après que son avion avait abattu, en octobre dernier, à «Sabratha» près de Zaouia, dans l’ouest libyen.

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