Libye: Un drone émirati abattu par le GNA et Haftar réplique en attaquant des enfants

Courrier arabe

En Libye, deux enfants ont été tués et deux autres blessés, aujourd’hui mardi, après que des mortiers lancés par les milices armées du général à la retraite «Khalifa Haftar» été tombés près d’une école, au sud de Tripoli, seulement quelques temps après que les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) avaient annoncé avoir abattu un drone émirati, à l’est de «Misurata».

Le centre informationnel de «Burkan al-Ghadab» (Volcan de la colère) a publié, sur sa page officielle une vidéo, démontrant le crash d’un avion, dans la zone «al-Krarim», ainsi qu’une série de photos, signalant qu’il appartenait au groupe chargé d’inspecter l’avion et de récolter ses débris.

Il affirma que les défenses aériennes du GNA avaient abattu, ce matin, «un drone émirati, qui appuyait les milices du rebelle Khalifa Haftar, à l’ouest de «Misurata»».

Seulement quelques heures après que le drone fut abattu, «Burkan al-Ghadab» annonça: «Les milices du criminel de guerre, Khalifa Haftar, ont lancé des mortiers, sur une place se trouvant près d’une école, tuant 2 enfants et blessant 2 autres, dans la région de «Hadba al-Badri»».

L’ONU dénonce les violations de l’interdiction d’armement
Au sujet du dossier libyen au niveau international, «Steven Dujarek», le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, a signalé, selon la mission onusienne du soutien en Libye, que «l’ONU dénonçait les violations continuelles de l’embargo d’armement imposé au Libye».

Dujarek nota que la mission avait rapporté que «durant ces 10 derniers jours, plusieurs avions avaient atterris dans les aéroports de l’est et de l’ouest, fournissant des armes développées, des combattants et des conseillers militaires, aux différentes parties».

Haftar s’attache au combat

Par ailleurs, le porte-parole des milices de Haftar, «Ahmed al-Mismari», avait affirmé lors d’un communiqué: «La crise libyenne ne pourra pas se résoudre par la politique. La guerre contre les terroristes est la seule solution».

Entre-temps, le conseil présidentiel du GNA estime que les alliés de Haftar sont responsables des violations du cessez-le-feu, et demande à la communauté internationale d’intervenir, pour «sauver les civils des griffes des milices rebelles».

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