L’Iran désactive deux caméras de surveillance de ses installations nucléaires

Les autorités iraniennes ont désactivé, mercredi, deux caméras de surveillance appartenant à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans l’une de ses installations, ce qui risque de susciter davantage de tensions avec l’agence onusienne.

Un reportage de la télévision publique iranienne a déclaré « l’Agence internationale de l’énergie atomique ne reconnait pas la coopération étendue de l’Iran, et considère que c’est son devoir », a rapporté CBC Canada.

« À compter d’aujourd’hui, les autorités compétentes ont ordonné l’arrêt des caméras de surveillance des compteurs d’enrichissement en ligne (OLEM) », ajoute la même source.

Il convient de noter que le site où les caméras ont été désactivées, n’a pas été mentionné. L’Iran enrichit actuellement de l’uranium sur deux sites souterrains, Fordow et Natanz.

Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France avaient soumis, mardi, un projet de résolution au conseil d’administration de l’AIEA dans lequel ils appellent Téhéran à coopérer pour répondre aux questions « non résolues » concernant la présence de traces d’uranium enrichi sur des sites nucléaires non déclarés, rapporte la chaîne de télévision.

Des diplomates d’Iran, des États-Unis et de cinq autres pays négocient depuis des mois dans la capitale autrichienne Vienne un accord visant à réimposer des restrictions sur les programmes nucléaires de Téhéran en échange de la levée des sanctions économiques que l’ancien Président américain, Donald Trump, a réimposées après le retrait de Washington, de l’accord en mai 2018.

Quitter la version mobile