MEE: Des responsables égyptiens ont menacé Morsi quelques temps avant sa mort

Courrier arabe

Le célèbre site d’investigations «The Middle East Eye» a révélé d’importantes informations, déclarant que de hauts responsables égyptiens avaient proposé un dilemme au défunt président Mohamed Morsi et aux dirigeants détenus des Frères musulmans, afin de choisir entre dissoudre l’organisation dans un délai déterminé, ou de faire face aux conséquences du refus.

Selon le site, les responsables issus de l’entourage d’al-Sissi avaient demandé aux dirigeants de dissoudre le parti selon un document stratégique soigneusement rédigé, et leur avaient donné un délai limite avec l’Aid el-Fitr.

Il ajoute qu’on affirma aux détenus que le refus de l’offre sera châtié par plusieurs peines sévères et par la prison à vie, expliquant que le défunt Morsi avait refusé l’offre, pour mourir quelques jours après lors de son procès.

Bien que les sources du site n’avait pas défini de quelles sanctions s’agissait-il, mais le site estime que la mort de Morsi est due à son refus, et conclue que les autres dirigeants qui avaient dit non à la proposition sont aussi menacés de mort.

La famille le savait depuis longtemps

Dans un temps où le fils du défunt Morsi a déclaré à la chaîne d’information «al-Jazeera» que son père a été menacé de mort depuis le premier jour de sa détention, ajoutant que la famille, qui détenait des preuves évidentes, avait à plusieurs reprises demandé aux organisations internationales d’intervenir pour le sauver.

Le fils de l’ancien président signala que sa famille a été menacé par le régime d’al-Sissi afin de ne plus parler sur le sujet de la détention et de ses conditions, affirmant que les menaces se poursuivent même après la mort de son père.

Notant que Mohamed Morsi, le premier président égyptien élu démocratiquement est mort lors de son procès après 6 ans de détention depuis le coup d’état mené par l’actuel président al-Sissi en 2013.

Et bien que les autorités égyptiennes affirment que la mort était naturelle, des centaines d’organisations locales et internationales dénoncent le contraire et proclament une enquête internationale pour débusquer la vérité.

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